Un châtelettain nommé président du parti Défi en Wallonie le 4 décembre prochain? C'est en tout cas possible, depuis l'annonce de la candidature de Daniel Soudant, actuel conseiller communal à Châtelet et ancien membre du MR. Un challenge que s'est lancé l'homme de 65 ans, qui veut davantage implanter le parti amarante au sud du pays. Rencontre…
Une homme de défis...
Arrivé en janvier dernier dans les rangs de Défi, Daniel Soudant, conseiller communal à Châtelet, brigue la présidence du comité permanent wallon de son parti. Une élection, qui se déroulera le 4 décembre prochain, au court de laquelle il sera opposé à l’actuel président Pascal Goergen.
« Plusieurs membres du parti m'ont suggéré de déposer ma candidature La manière dont les idées ont été retravaillées depuis trois ans au sein de Défi et celle dont le parti investit le débat au niveau fédéral me satisfait. C’est un travail collectif et plein de sagesse. En revanche, je ne trouve pas Défi assez présent au niveau régional wallon et dans le développement des sections. C’est donc pour cela que je suis candidat à la présidence du Comité Permanent Wallon de Défi », explique Daniel Soudant.
Les femmes et la jeunesse pour les élections de 2024
Un nouveau challenge politique pour l’ancien membre du MR, qui compte miser sur les femmes et la jeunesse, pour les élections de 2024.
« Il faut préparer les troupes pour 2024 avec force, en commençant par exemple par des formations à la prise de parole, de débat et des connaissances du fonctionnement des conseils communaux et de CPAS . Nous allons augmenter le nombre de nos mandataires d’ici là, j’en suis convaincu. Tout comme le fait que nous allons faire élire des députés wallons en 2024, mais pour ce faire, il faut concentrer les moyens et les bons candidats », ajoute Daniel Soudant.
Le terrain, le terrain et encore le terrain
Concentrer les moyens et trouver les bons candidats, c’est donc l’objectif de Daniel Soudant, qui se verrait bien à 65 ans, à la tête de la présidence wallons de Défi.
« Il faut labourer pour récolter, sinon, c’est la disette. Un homme politique belge affirmait que pour gagner, il fallait chasser en meute. Dès lors, en équipe, avec les mandataires, les militantes et les militants, je m’engage à investir le terrain, les terrains », conclut Daniel Soudant.