L’écologiste Robin Glineur participera ce mardi à son deuxième conseil communal.
Cet été, il y a eu du changement à Thuin. Brieuc Fiévet a en effet cédé sa place de conseiller communal pour se concentrer sur de nouveaux défis personnels et professionnels.
« Nous tenons à le remercier pour tout le travail accompli jusqu’ici et lui souhaiter bonne chance pour la suite » précise Anne-Françoise Lontie, la cheffe de groupe des écologistes.
Place, donc à Robin Glineur, 25 ans, diplômé en relations internationales pour qui une nouvelle aventure commence.
« Nous, la jeune génération, nous sommes mobilisés pour le climat, que ce soit dans la rue avec les marches climat, sur les réseaux sociaux ou dans les urnes, et je pense que ce combat doit aussi être mené par la jeunesse dans les institutions, les lieux de pouvoir, et la commune en est un. En 2018, je m’engageais pour la première fois, convaincu que le projet écologiste était le plus à même de permettre l’émergence d’une société plus juste, plus durable, plus solidaire. Depuis, la crise sanitaire et les récents événements climatiques n’ont fait que renforcer mes convictions. Il y a urgence, nous devons agir, à tous les niveaux. ».
Le jeune Thudinien intègre le conseil communal avec enthousiasme et entend prolonger le travail entamé depuis 2018 par le groupe écologiste en abordant chaque dossier avec un esprit critique et constructif.
« Si un projet est bon, on le soutient, s’il ne convient pas, on propose une alternative. Pour les écologistes, ce qui importe c’est de faire avancer les choses à l’échelle de la commune tout en répondant aux besoins et aux préoccupations des habitant·es ». Robin entend aussi se concentrer sur ses sujets de prédilections, parmi lesquels l’urbanisation massive de Thuin, qui demande beaucoup d’attention.
« A Biercée par exemple de nombreux citoyens se montrent inquiets et évoquent l’importance de la présence de nature dans leur cadre de vie. Nous devons nous montrer attentifs à ces préoccupations et permettre à tous·tes d’avoir accès à la nature. Ça ne veut pas dire qu’on ne construit plus, ça signifie que l’on construit mieux, de manière réfléchie, en harmonie avec le milieu naturel et les paysages. » conclut le jeune conseiller communal.