C’est une première en Wallonie. La commune de Pont-à-Celles proposera dès le premier janvier à ses employés de se mettre au télé-travail quelques jours par seine. Une réorganisation du travail qui s’ancre dans une volonté de moderniser l’organisation du travail dans la commune, même si d’autres administrations wallonnes et belges utilisent déjà le télétravail.
Es employés sont déjà intéressés par le télé-travail
Emilie et Martin seront sans doute les parmi les premiers employés de la commune de Pont-à-Celles à faire du télétravail. Une organisation du travail qui leur convient bien. Emilie est chargée de communication.
« Je dois de plus en plus souvent réaliser des travaux de mise en page graphique qui nécessitent de la concentration et du calme, explique-t’elle. Dans ce cadre-là, le télé-travail va pouvoir m’aider. Aujourd’hui, il suffit d’avoir un ordinateur pour consulter ses mails professionnels et avoir accès au réseau»
« Moi, je suis responsable du service Travaux, ajoute Martin. Nous sommes dans un bureau paysager. Ca aide pour la communication, mais parfois on a besoin de concentration. Le télé-travail permet de traiter certains dossiers plus au calme chez soi. Ca permet aussi d’être chez soi si un technicien doit passer pour le chauffage, par exemple.»
Quelques jours par semaine pour travailler autrement
Le télétravail proposé à la commune de Pont-à-Celles sera de Maxim deux jours par semaine et de manière occasionnelle, selon les dossiers et les besoins du service.
« On doit être la première ou l’une des premières communes wallonnes à le mettre en place, se félicite Gilles Custers, le Directeur Général pont-à-cellois. Ca se fait au niveau d ‘autres administrations, mais au niveau communal, nous sommes pionniers. Ca fait partie de la réflexion sur la modernisation de l’organisation du travail menée par la commune depuis 2016. Avec la volonté de faire confiance à nos collaborateurs, avoir plus de souplesse et d’avantage concilier vie privée et vie professionnelle. »
Dès le début de l’année
La commune de Pont-à-Celles espère aussi grâce à cette réforme attirer de jeunes collaborateurs, avec des profils différents. Cette modernisation de l’organisation du travail pourrait concerner la moitié de la cinquantaine d’employés communaux. Elle prendra effet à partir du premier janvier 2020.