La place Buisset à Charleroi, face à la gare, a été le théâtre d'un rassemblement des militants et personnalités politiques du PTB. Les têtes de liste ont rappelé les thèmes pour lesquels le parti de gauche fait campagne cette année. Le PTB fait le choix de la « rupture » en invitant les autres partis de gauche à s'unir.
C’est sous le regard songeur du mineur accroupi de l’artiste belge Constantin Meunier que se dresse une banderole installée par le PTB avec comme slogan « le choix de la rupture ». Tout un symbole en ce 1er mai, fête du Travail. « C’est une fête symbolique, de la lutte des travailleurs et travailleuses dans ce pays. C’est très important de pouvoir se rassembler et revendiquer aussi que l’on peut faire autrement que ce qu’on a fait pendant 30 ou 40 ans », explique Germain Mugemangango, la tête de liste PTB à la Région.
Le rouge domine la place Buisset ce mercredi matin. Café ou cacao, peu importe, les militants présents rappellent pourquoi ils sont là et pourquoi ils soutiennent les idées du parti. « C’est une manière de rappeler toutes les luttes sociales que nos aînés ont traversées, rappelle Antoine, un militant. On a vu trop de partis promettre durant des années et ce sont toujours les mêmes au pouvoir et l’on ne voit rien qui change ».
La taxe des millionnaires, le climat et le pouvoir d’achat sont les thèmes qui ont alimenté les discours
« On veut en finir avec le blocage des salaires, on veut réellement taxer les millionnaires et si les gens veulent voir ces projets se réaliser, un PTB fort peut faire bouger les lignes, martèle la tête de liste PTB au Fédéral, Sofie Merckx.
Les élus PTB ont d’ailleurs profité de cette tribune pour faire un appel du pied aux partis de gauche en rappelant le récent épisode du décret paysage.
L’optique d’une alliance des gauches est de plus en plus nette pour le PTB. Comment le PS et Ecolo accueilleront cette invitation ? Réponse le 9 juin prochain.