A Fontaine-l'Évêque, "Union Essentielle" a officiellement présenté sa liste ce vendredi. Le mouvement d’opposition en a profité pour dévoiler son programme en vue des élections communales. Une chose est sûre. Il ne se cache pas et place les citoyens au centre de ses préoccupations.
L’Union des Bourgmestres, c’est du passé. Le mouvement d'opposition se métamorphose et change d'appellation. Son nouveau nom "Union Essentielle" coulait de source selon Noël Van Kerckhoven, sa tête de liste.
"Tout d'abord, l'union. Le plus important pour nous est de montrer que l'union fait la force. Il s'agit de la devise de la Belgique. Il fallait garder ce terme-là. Et essentiel, car nous voulons aboutir à des choses essentielles et non pas superflues pour nos concitoyens", explique Noël Van Kerckoven.
Il se veut critique vis-à-vis du pouvoir communal actuel. Les lacunes existent sur différents plans. Que ce soit par rapport à des bâtiments non-fonctionnels ou encore au mauvais état du château Bivort, qui abrite actuellement les locaux administratifs de la commune. Face à cela, le mouvement souhaite remobiliser les Fontainois.
"Au niveau de la politique qui a été menée, on a un décrochage complet avec les citoyens fontainois. Beaucoup de projets ont été mis en oeuvre et n'ont toujours pas abouti. On nous a proposé tout un programme pendant six ans et presque rien n'est mis en place. Des choses sont présentées pour épater la galerie mais elles n'arrivent pas à leur terme", s'exclame la tête de liste d' "Union Essentielle".
Son programme propose des solutions avec un objectif clair : rendre service aux citoyens.
"On veut agir sur le cadre de vie des Fontainois pour le remettre en état. Il faut mieux investir pour vite remettre à bien notre personnel communal. Nous voulons aussi continuer à entretenir les voiries. Nous devons également surveiller les travaux des impétrants car beaucoup de dégradations durant les réparations des routes viennent de là", avance Noël Van Kerckhoven.
Un mouvement indépendant, jeune et diversifié
"Union Essentielle" séduit également les plus jeunes. Baptiste Léonard a 24 ans. Il s’est laissé tenter par le projet et sa diversité.
"Il y a une diversité d'âge. Au niveau des métiers, on a également des gens de tous les horizons. Nous sommes complets. On doit regarder vers l'avenir et l'avenir, c'est notre mouvement", affirme Baptiste Léonard, troisième sur la liste.
La liste est composée de 25 candidats dont 7 anciens cadres de la législature précédente. Aucun d'eux n’est lié à un parti politique.
Bruno Pantano