Hier soir, le conseil communal de Chapelle-lez-Herlaimont a voté la nouvelle motion de méfiance contre le 1er échevin Bruno Scala, qui se retrouve à nouveau conseiller communal.
Revenons d'abord sur le début de la saga. Il y a presque un mois, la majorité PS déposait une motion de méfiance contre Bruno Scala, lui reprochant des manquements de gestion au sein du centre culturel, dont il a été président, sans toutefois justifier ce geste fort.
Bruno Scala a alors introduit un recours en extrême urgence devant le Conseil d’Etat, qui a suspendu la décision le 9 juin dernier. Il a alors retrouvé son titre d’échevin durant quelques jours. Mais la majorité socialiste a redéposé une nouvelle motion de méfiance et a, cette fois, avancé des arguments plus précis lors du conseil communal de ce mardi 27 juin. Sans en savoir eu les détails, nous savons que le problème vient toujours d’une rupture de confiance sur base du dossier du centre culturel. Le bourgmestre chapellois Karl De Vos n'a pas répondu à nos sollicitations ce mardi.
Contacté cet après-midi, Bruno Scala se dit étonné que cette seconde motion de méfiance ait été votée hier, alors qu’il était sous certificat médical et donc dans l’impossibilité d’argumenter. « Je n’étais pas là pour me défendre. Est-ce que cette situation respecte bien le code de la démocratie locale dans ces conditions… je me pose la question », précise-t-il.
Par ailleurs, un rapport aurait été présenté lors de la séance d’hier soir par la directrice du centre culturel. Rapport que Bruno Scala qualifie de « spectacle » d’auto-congratulation. « De plus, ce rapport n’a pas été envoyé avant aux autorités communales », ajoute-t-il.
Quelles sont les suites ?
Bruno Scala ne compte pas en rester là. Pour lui, il y a irrégularité voire illégalité dans les actes posés par la majorité. Ce jeudi soir, il a donc rendez-vous avec la commission de vigilance du PS, qui a accepté la saisie du dossier.
Après ce passage par les hautes instances du parti, Bruno Scala, en concertation avec son avocat Me Uyttendaele, verra si une nouvelle requête en urgence devant le conseil d’état sera nécessaire.
Bruno Scala regrette fermement « le manque de diplomatie, l’arrogance et l’agressivité » de la majortié socialiste chapelloise dans cette affaire.
Christophe Baneton