Pour ce 1er mai, le PTB avait choisi de réunir ses militants et sympathisants sur la place de la Digue, dès le matin. Au programme, discours et témoignages de travailleurs qui dénoncent la flambée des prix. Avec parmi les solutions proposées par le PTB, le blocage des prix.
Des revendications, entre autres, pour le secteur des Titres-services
Croissants, pains au chocolat et café, c’était petit déjeuner entre militants sur la place de la Digue pour le PTB. Pour bien commencer cette journée du 1er mai, comme avant le covid, sur le terrain. Pour aussi revenir sur des revendications déjà mises en avant par le PTB, comme la diminution du prix du carburant ou son blocage.
« Notamment, complète Pauline Boninsegna, la cheffe de groupe PTB au conseil communal de Charleroi, pour un secteur qui se fait beaucoup entendre sur le problème du carburant, c’est celui des titres-service. »
Une déléguée du secteur était d’ailleurs présente pour témoigner.
« Moi, je suis dans une situation où je suis obligée, à la fin du mois, d’attendre la pension alimentaire qui normalement doit servir à ma fille pour pouvoir finir de payer mes factures, témoigne Jennifer Gérard, déléguée FGTB dans le secteur des Titres-services. Et être présente au 1er mai, c’est plus que symbolique puisque la voix du travailleur est d’or. Et la fête du 1er mai étant la fête du travailleur, je pense que c’est plus qu’important d’y être présents. Et de revendiquer contre toutes ces conditions qui sont devenues intenables pour les citoyens et les travailleurs. »
Blocage des prix pour le carburant, le pain, les pâtes, les patates, le loyer et les assurances
C’est la députée fédérale Sofie Merckx, ancienne cheffe de groupe PTB au conseil communal de Charleroi, qui a clôt la série d’interventions. Avec toute une série de revendications pour lutter pour un meilleur pouvoir d’achat.
« Il faut bloquer les prix et pas les salaires, a déclaré Sofie Merckx. C’est aux profiteurs de guerre et aux spéculateurs de payer la crise. Et c’est pourquoi que nous mettons en avant le prix à la pompe pour l’essence et le diesel, avec un maximum d’un euro quarante le litre. Nous demandons aussi que le prix du gaz et de l’électricité soit bloqué, et que, pour le gaz, on en revienne à des contrats à long terme d’Etat. »
Le PTB demande aussi un blocage du loyer et des assurances et qu’on ré-impose un prix maximum sur des denrées alimentaires comme les pâtes, les pommes de terre ou le pain. Et la journée du 1er mai, le PTB la continuait avec la FGTB, dans une volonté d’allier combats politiques et syndicaux.