La FGTB Charleroi Sud-Hainaut, organisait pour la première fois, une journée de lutte pour la défense des délégués et des libertés syndicales. L'événement organisé par Philippe Barbion, se déroulait au CEME de Dampremy et a rassemblé plus ou moins 300 délégues.
De plus en plus, les libertés syndicales semblent être mises à mal dans de nombreux secteurs. Pression, intimidation, voir dénigrement de la fonction, les représentants syndicaux sont parfois confrontés à des situations qui les mènent au burn-out ou à un licenciement, alors que leur rôle est de défendre les droits des travailleurs. C'est dans ce contexte que le président de la FGTB de Charleroi Philippe Barbion, a lancé une première journée de sensibilisation. L'événement se déroulait ce mardi au CEME de Dampremy.
C’est donc avec le constat qu’il est de plus en plus difficile de défendre les libertés syndicales, que le président de la FGTB a décidé de créer une journée spécifique de lutte et de sensibilisation.
Cette grande mobilisation a rassemblé plusieurs centaines de délégués et permanents de différents secteurs, et aussi d’autres couleurs syndicales. Durant cette journée, des sujets sensibles et récurrents ont été abordés.
"L’évènement va devenir récurrent. La prochaine édition devrait prendre de l’ampleur et également rassembler des syndicalistes flamands et français, qui sont logés à la même enseigne", précise Philippe Barbion.
Lors de cette journée, l'utilité d'avoir des organisations syndicales pour garantir un modèle de société qui corresponde aux valeurs de tout un chacun faisait également partie des thème abordés.