210 emplois menacés et 16 magasins qui pourraient être fermés. C’est l’annonce qu’a faite la direction de Match et Smatch hier à son personnel en assemblée générale extraordinaire. Un plan de restructuration vient d’être lancé. Pour notre région, seul le Match d’Erquelinnes serait menacé. Les syndicats ont réagi aujourd’hui et se préparent à la première phase de la procédure Renault qui vient d’être lancée.
Des emplois menacés au siège à Fleurus et au Match d’Erquelinnes
Depuis 2013, Match et Smatch affichent des résultats négatifs. La direction a donc appris aux travailleurs hier qu’elle lançait un plan de restructuration. Avec une perte de 210 emplois et 16 magasins qui pourraient fermer. Sept Match surtout en Wallonie, et neuf Smatch, surtout en Flandre. Pour notre région, seul le magasin d’Erquelinnes est menacé de fermeture. On parle d’une douzaine d’emploi qui pourraient passer à la trappe. Et la centrale du groupe, basée à Fleurus devrait aussi subir des pertes d’emploi. On parle d’une perte de 64 sur 209 personnes à la Centrale.
« Le personnel est triste, abattu et se pose plein de questions, explique Laurence Grolet, déléguée Setca. Il faut dire que 64 personnes au siège, ça fait quand même plus d’un quart du personnel de la centrale. Tout le monde se pose donc des questions. »
Selon les syndicats, c’est le résultat d’une mauvaise gestion
Et pourtant, ce plan de restructuration na pas vraiment étonné les syndicats qui parlent de mauvaise gestion.
« Ca fait déjà quatre, cinq ans que les délégués se plaignent de magasins mal entretenus, vieillissants, où il y a beaucoup de travaux, nous dit Dany Dubois, permanent CNE. Et une politique qui, en terme de révision de parc n’est plus adéquate.
« Ca faisait des années qu’on dénonçait la mauvaise santé de cette entreprise, son manque de dynamisme, de relance commerciale, renchérit Catherine Roisin, permanente Setca. Et il y a d’ailleurs déjà eu des magasins qui ont été fermés. Je pense à celui de Charleroi par exemple. »
La procédure Renault commence
Match et Samtch sont donc entrés dans la procédure Renault. Avec déjà une première réunion vendredi prochain où les syndicats poseront leurs questions. Le but étant d’éviter les licenciements secs. La CNE annonce par exemple, réclamera le droit à la prépension dans l’ensemble de l’entreprise .
« En étendant les propensions à tout le pays et sa centaine de magasins, conclut Day Dubois, et non pas seulement aux seize magasins concernés, on pourra peut-être éviter les licenciements secs. »
Les syndicats attendent donc cette première réunion. Et n’appellent donc pas à des actions pour instant.