Le 20 août, pour célébrer la Saint Bernard de Clairvaux, les commerçants de la Galerie Bernard, située à Charleroi, ont organisé une grande fête qui a animé l’après-midi et s’est prolongée jusque dans la soirée. Animations, jeux, rencontres et récits historiques ont été mis à l’honneur.
Ce 20 août, la Galerie Bernard a fêté les Bernard. Quoi de mieux pour les commerçants de cette galerie, située en plein cœur de la Ville Basse, que de partager un moment festif avec leurs clients ? Toutefois, au-delà de la fête, cette journée a aussi été l’occasion de s’intéresser à l’histoire de la Galerie Bernard.
"L’histoire de Gustave Bernard commence en 1919, explique Loick Naudin, historien. Il était à l’époque directeur des Variétés à Charleroi, un lieu qui deviendra plus tard le Palais des Beaux-Arts. Confronté à la nécessité de se réinventer, Gustave Bernard propose, dans les années 1948, un projet de galerie commerciale lors des grands travaux entrepris par Joseph Tirou. Parmi les nombreux projets soumis, c’est celui de Gustave Bernard qui est retenu pour construire une galerie reliant la rue de Dampremy au boulevard Joseph Tirou."
Malheureusement, Gustave Bernard décède en 1950, avant de voir son projet terminé. Sa famille, déterminée à concrétiser son rêve, poursuit les travaux et donne naturellement le nom de « Galerie Bernard ». Une plaque commémorative en son honneur est d’ailleurs installée dans la galerie, côté Boulevard Tirou.
Un Lieu à la fois de vie et de commerce
La Galerie Bernard n’est pas uniquement un passage couvert commercial ; dès les plans initiaux, des appartements ont été prévus au-dessus des magasins pour permettre aux commerçants de loger sur place.
Michel Genau, ancien commerçant et résident de la galerie depuis 1997, partage son expérience, "L’arrivée de commerçants plus jeunes et dynamiques dans la galerie est une très bonne chose. Cela apporte un nouveau souffle à l’endroit et je me sens encore mieux dans mon immeuble."
Cette première édition des festivités a rencontré un franc succès. Les commerçants préparent déjà une seconde édition.