Lundi, les établissements Horeca seront fermés, et ce, durant un mois. Un véritable coup dur pour le secteur qui évoque un sentiment d’injustice. Ce samedi, une de nos équipe est allée à leur rencontre et a également pris l’avis des carolos concernant toutes les nouvelles mesures.
L'Horeca à bout
C’est sans doute la mesure qui fait le plus débat : les bars et restaurants fermeront durant un mois avec une réévaluation dans deux semaines. Cette fermeture, Sébastien Broette la vit de plein fouet. Puisqu’il vient de reprendre un établissement sur la place de la Digue à Charleroi.
Une frustration et une incompréhension partagées par Grégory. Lui aussi a déjà souffert du 1er confinement puisqu’il a ouvert le 13 mars, le jour du lockdown.
L’UCM parle de catastrophe économique même si des aides sont prévues. Cette fermeture était le scénario à éviter! L’UCM aurait préféré l’instauration d’un couvre-feu à 23h concernant l’Horeca. Pour le secteur, c’est un sentiment d’injustice puisqu’ils ont pris toutes les mesures de protection nécessaires.
La population partagée et dans l'incompréhension
Du côté de la population, c’est aussi beaucoup d’incompréhension notamment en ce qui concerne les contacts rapprochés limités à une personne. "Ce n'est pas très clair, la bulle d'une personne ça veut dire quoi? C'est juste mon mari? C'est quelqu'un d'autre aussi? D'un autre côté, il y a des gens qui ont respecté les mesures pendant quelques mois et qui sont frustrés de devoir en faire plus" confie une dame. "C'est ridicule! A l'école, on est en groupe de 5-6 personnes en travaux pratiques et retrouver à la maison 4 personnes ce n'est pas autorisé" explique un jeune homme.
Le couvre-feu instauré de minuit à 5h du matin est aussi un point qui partage les carolos. Si certains évoquent le problème du contrôle de ce couvre-feu, d'autres estiment qu'il est inutile. "C'est comme si le virus était là de minuit à 5h du matin!" s'exclame une jeune femme.
Parmi les personnes croisées, certains saluent les mesures du gouvernement et en souhaiteraient davantage comme un monsieur travaillant dans un hôpital. "Les gens ne sont pas conscients que le virus existe vraiment" s'insurge-t-il.
Les mesures sont instaurées pour une durée d'un mois. En espérant qu’elles porteront leurs fruits.