Denis Ducarme était en visite dans notre région pour prendre la température avec les indépendants du secteur Horeca. Sur le terrain, il a pu discuter aussi avec des indépendants du secteur de l'événementiel qui essaient de garder le cap. L'occasion pour le Ministre des indépendants de rappeler qu'il est encore possible de bénéficier du droit passerelle.
Ce café du village de Landelies, dans la commune de Montigny-le-Tilleul, a eu la surprise de voir débarquer Denis Ducarme, le Ministre fédéral des indépendants. Après les salutations d’usage, il s’est inquiété de savoir comment vivent ces commerçants de l’Horeca après des mois difficiles. « J’ai eu un retour positif parce beaucoup ont repris et d’autres ont plus difficile, explique Denis Ducarme. Il y a plus d’inquiétude pour le secteur de l’événementiel qui ne demande qu’à se remettre au travail. »
Le secteur de l’événementiel qui attend des mesures d’assouplissement pour pouvoir reprendre. Depuis le mois de mars, il n’y a plus rien qui rentre dans les caisses. On essaie de trouver des solutions car, même si on bénéficie du droit passerelle, ce n’est pas suffisant. « Tout ce qui est événement privé est annulé puisque le minimum est de dix personnes donc ce n’est pas du tout rentable, confie Perrine, traiteur indépendante. J’ai dû m’associer avec mon frère et mon père (qui tiennent une boucherie) puisque tout est ralenti. Il fallait trouver une solution. »
Des solutions, il en existe, en tout cas, à court terme. Il y a le droit passerelle coronavirus et le droit passerelle reprise. Et pour ce secteur, on est toujours en mode « coronavirus ».
« On doit donner la possibilité à ce secteur de se remettre au travail. Pour l’événementiel, ça veut dire pourvoir organiser des fêtes de mariage …etc. C’est ce à quoi nous travaillons dans le cadre du prochain Conseil national de sécurité pour leur donner la possibilité de prévoir à l’avance et de ne pas craindre que les règles changent tous les deux mois. »
Filippo a repris une brasserie le 1er février, un mois et demi avant le confinement. Une situation qu’il a dû gérer, et grâce aux aides financières, il a pu garder la tête hors de l’eau. « Sans les aides financières, je ne pense pas que j'aurais pu tenir. »
Ce restaurateur a repris son activité de plus belle mais pour Perrine, il va falloir encore patienter jusqu’au prochain CNS, au moins. Le droit passerelle a même été prolongé jusqu’au 31 décembre pour le secteur de l’événementiel. Logique quand on sait qu’il n’y aura pratiquement plus d’événements jusqu’à la fin de l’année.