L’ASBL « Les Mots de Tom », organisait durant le week-end au CEME de Dampremy, deux journées d’échanges autour du harcèlement scolaire. Au programme, des conférences, des débats, des outils pédagogiques, animation ou encore une exposition itinérante, afin de sensibiliser le public aux dangers de cette problématique.
Une journée remplie d'émotions
Max, Maëlle, Tom, Ornella, Alex, Margaux, Léon ou encore Maeva, autant de prénoms qui ont résonné en leur mémoire ce week-end, à l’occasion de deux journées d’échanges autour du harcèlement scolaire. Un colloque, organisé pour dire stop à cette problématique, qui poussent de nombreux jeunes au suicide.
« Pour la première fois en Belgique francophone et grâce à un appel à projets lancé par la ville de Charleroi, notre asbl « Les mots de Tom » organise un grand colloque consacré à la problématique du harcèlement scolaire. Fort de nos 3 années d'expériences et de rencontres enrichissantes, nous avons décidé de rassembler sur un même plateau, l'espace d'un week-end, une majorité d'acteurs experts en ce domaine. Grâce à cela, on espère éradiquer ce fléau », explique Zara Chiarolini, la vice-présidente de l’asbl « Les Mots de Tom »
Maria Del Rio était présente, en tant que marraine de l'ASBL « Les Mots de Tom»
Associations, institutions, conférenciers ou encore auteurs de livres étaient donc réunis afin de sensibiliser la société aux dangers du harcèlement scolaire. Une mobilisation, marquée par la présence de Maria Del Rio, la marraine de l’ASBL « Les Mots de Tom ».
« C’est une cause qui me touche énormément d’abord en tant que maman, mais aussi en tant que victime lorsque j’étais jeune fille et c’est comme ça que je suis devenue marraine de l’asbl « Les Mots de Tom », indique Maria Del Rio.
Maria Isabel a écrit un livre à la suite du suicide de sa fille
Maria Isabel fait elle partie des parents victimes de harcèlement scolaire. C’est pourquoi, elle a décidé d’écrire un livre, dans lequel elle évoque les souffrances de sa fille.
« Ce bouquin, c’est l’histoire de ma fille Maeva, qui a décidé de quitter notre monde le 13 janvier 2020. Sans avoir aucune connaissance des vraies raisons qui l'ont poussée à prendre une telle décision, j'ai décidé d'écrire à propos de son cheminement, de notre vie familiale, de ses trop courtes 13 années de vie. Je raconte tout mon ressenti pendant mon deuil en tant que mère, épouse, fille et femme. Un deuil qui, lui, n'aura certainement pas de fin », indique Maria Isabel Villalobos.
Un week-end riche en émotions, autour d’un fléau malheureusement en hausse ces dernières années.