Le CEP Ladies recevait un concurrent direct samedi soir à la Garenne en l’équipe de BOOM.les Carolos occupant une belle 5ème place au général et leurs adversaires du jour les suivent juste après au classement. C’était donc un match à ne pas perdre.
Après leur belle première victoire en 2025 face à Liège Panthers, les filles avaient le vent en poupe, aurait-on pu penser mais un match n’est jamais l’autre et elles en ont fait la démonstration. Les Phantoms de Boom ont d’emblée poser de gros souci à la défense carolo notamment via Verburgt et Knaepen.
Les deux équipes se tiennent au coude à coude, c’est 14-16 quand un premier fait vient perturber la rencontre. Lisa Mukeba s’effondre seule suite à un coup et on sent beaucoup d’inquiétude au sein de l’équipe.
Malgré un trois point de Marblie, c’est Boom qui émerge au premier quart-temps, 22-24.
"La sortie de notre capitaine, ça a été un grand changement. On se prend deux-trois contres-attaques là-dessus, ce qui fait un peu le trou. C'était une semaine un peu compliquée, effectivement à l'entraînement etc. Ce ne sont pas pas des excuses parce que même si on ne fait pas une bonne semaine d'entraînement, on doit être là, on doit être présentes...", confiait Maeva Febrissy, joueuse du CEP Ladies.
Ce ne sont pas des excuses mais des explications. On sent bien bien que les Carolos ne jouent pas encore à leur meilleur niveau. Malheureusement, en face, Boom a les atouts nécessaires pour consolider son avance d’autant plus que du côté de Charleroi, beaucoup de tentatives restent vaines. Laurent François avait déjà demandé davantage d’agressivité au premier quart-temps, et cette fois, il demande un peu plus d’audace mais rien n’y fait. Le CEP Ladies tient le cap jusque 32-33 mais ensuite Knaepen et ses coéquipiers creusent l’écart jusqu’à 43-50. A ce moment de la rencontre, une statistique est intéressante, les Carolos n’ont réussit que 44 % de leur shots à deux points contre une réussite à plus de 70 % en face…
" A partir du moment où tu shootes à 70 % dans la raquette, c'est difficile de contrecarrer ça. Maintenant elles shootent à 70 % car nous, on les a laisser shooter. J'étais pas content à la mi-temps des 50 points encaissés. J'avais dit avant le match qu'aujourd'hui on devait faire un match de 40 minutes et pas attendre la mi-temps en se disant est-ce qu'il y a moyen de, est-ce qu'on va encore resserrer les boulons? Ici, il fallait serrer les boulons dès le départ et ça n'a pas été le cas !", constatait Laurent Françoois, le coach de l'équipe.
"Le coach avait donné des consignes qu'on n'a pas respectées du tout. on avait bien commencé que ce soit en attaque, on marque 40 points à la mi-temps donc, C'est plutôt pas mal mais 50 points encaissés, ce n'est pas possible", confirmait Maeva de son côté.
En seconde période, la bonne nouvelle vient du banc carolo car Lisa Mukeba a pu reprendre le jeu. Et mine de rien, son apport a été important. Deux points pour sa rentrée et assurément ensuite une pression importante sur la défense de Boom. Mais samedi, ce n’était pas suffisant pour battre les shooteuses anversoises.
La fin du troisième quart-temps est sifflée sur le score de 56-73 mais alors que le coach avait rappelé que la rencontre n’était pas terminée, ses joueuses n’ont pas trouvé les ressources pour bousculer davantage Boom. Et ça, dans le dernier quart-temps non plus. Si Mukeba excelle sous l’anneau ainsi que Maeva Febrissy et marquent respectivement 17 et 15 points sur leur soirée, la défaillance Carole a été collective face à une équipe de Boom dans un très bon jour.
Score final, 80-94.
"J'ai essayé des changements; j'ai essayé de changer un peu le fil du match en changeant de défense mais on n'a pas trouvé l'énergie ou le cinq qu'il fallait pour nous relancer. Moi, je n'en veux pas aux filles , je suis juste déçu pour elles car comme j'ai dit, personne n'a fait exprès de...", expliquait le coach.
Un jour sans que toutes les équipes connaissent en sport et qui ne remet pas en question l’excellent championnat réalisé jusqu’ici par les Carolos.
"On sait qu'on a encore beaucoup de choses à travailler. Là, on ne peut pas être contentes de nous. On sait très bien qu'on est meilleures que ce qu'on a montré ce soir en tous cas", concluait Maeva.