48 communes wallonnes se partagent actuellement une enveloppe de 93 000 euros destinée à engager des M./Mme Camps, chargés d'assurer le relais entre les mouvements de jeunesse et les communes qui les accueillent. Objectif à l’avenir : mettre en place une plateforme de gestion destinée à sécuriser les camps l'été dans toute la Wallonie.
Mercredi, le ministre wallon de Pouvoirs locaux, Christophe Collignon, s'est rendu dans l'un de camps installés sur la commune de Rochefort. Sa visite s'inscrivait dans le cadre de l'opération « Well Camp » par laquelle la Région wallonne finance les personnes chargées d'assurer le relais entre les mouvements de jeunesse et les communes qui les accueillent.
Actuellement, 48 communes wallonnes se partagent une enveloppe de 93 000 euros destinée à engager des jeunes majeurs sous contrat d'occupation étudiant pendant 10 jours ouvrables. Ces M./Mme exercent comme personnes relais entre la commune et les mouvements de jeunesse tout au long de la durée des camps.
« Il faut pouvoir faire en sorte que les choses se déroulent de la manière la plus harmonieuse possible entre les communes et les mouvements de jeunesses présents sur leur territoire », souligne Christophe Collignon. « Nous sommes en lien avec les différentes fédérations pour la mise en place d'une plateforme de gestion destinée à sécuriser les camps l'été. Le concept existe déjà en province du Luxembourg. L'idée serait de l'étendre à toute la Wallonie pour l'été 2023. »
Une plateforme qui tombe à pic
Cette plateforme ferait son apparition dans un contexte marqué par les impératifs liés à la réforme des rythmes et congés scolaires.
« Comme on perd une semaine de vacances début juillet, les camps vont être plus concentrés. Ce qui risque de renforcer la pression démographique », souligne Pierre Damas, chargé de relations extérieures auprès de la fédération des Scouts et Guides Pluralistes. « Tout le monde est demandeur d'outils supplémentaires. Les Fédérations demandent notamment qu'on puisse étendre le champ des communes wallonnes qui accueillent les camps l'été », poursuit le ministre Collignon.
La réflexion est en cours.
« Les communes ne sont pas réfractaires à l'idée d'accueillir des camps, pour peu que les conditions soient réunies et les choses codifiées », conclut le ministre.
Source : Belga
A.P.