Ce samedi 6 juillet, marquera le journée internationale des coopératives et à Strée dans l'entité de Beaumont, un atelier de découpe de viande bio vient risquait la fermeture. Mais grâce à ce modèle économique, les activités sur place peuvent se poursuivre.
A Strée, un atelier de découpe de viande bio, vient d’être sauvé de la faillite grâce à un modèle coopératif. Ici, ce sont une dizaine d’éleveurs et de distributeurs locaux, qui se sont associés pour reprendre l’entreprise Biobeef.
« Quand on a constaté que l’atelier de découpe de viande bio était en difficulté, nous voulions que l’outil perdure. Nous avons transformé l’entreprise en coopérative pour relancer l’activité sous le nom de « Les Paysans Bouchers ». Se mettre en coopérative permet de rassembler les maillons de la filière : 5 à 6 éleveurs pour le moment, 3 distributeurs de viande bio (Mabio, Paysans-Artisans, un réseau de 8 magasins de proximité en région namuroise et Biocap, une chaîne de 6 magasins bio) », explique Jérôme Rassart, Conseiller en coopérative chez Crédal.
Chez nous, environ 30% des coopératives sont actives dans l’alimentation. Un modèle qui porte des valeurs éthiques.
« L’ADN des coopératives est d’intégrer les parties prenantes. Que ce soit dans le secteur de la viande en circuit court ou dans des épiceries présentes dans le monde rural, les coopératives impliquent les différents maillons de la chaîne. Cela permet d’inclure les personnes concernées pour créer des biens et des services qui s’adaptent à leurs besoins plutôt que de créer des besoins pour commercialiser des biens et des services », ajoute Jérôme Rassart
Avec en moyenne trois bouchers dans l’atelier, les perspectives de la coopérative sont encourageantes.
« Nous avons donc une capacité à écouler du volume. Les perspectives sont bonnes, nous avons engagé 2 nouveaux bouchers et nous allons lancer une gamme de produits traiteurs végétaux », complète Jérôme Rassart