J-6 avec le scrutin électoral de ce dimanche 13 octobre. Comme vous le savez, nous élirons notre prochain bourgmestre pour la mandature à venir. Mais comment devient-on bourgmestre ? C’est le premier épisode de notre série: « Élection: mode d’emploi ».
Ce dimanche, lorsque nous serons dans l’isoloir, nous devrons choisir notre bourgmestre. Ce sera la personne qui portera l’écharpe mayorale et qui représentera la commune pour 6 années à venir. Mais comment devient-on bourgmestre ?
Le bourgmestre, en Région wallonne, est désigné comme étant la personne qui va obtenir le plus de voix sur la liste qui a elle-même obtenu le plus de voix dans la majorité. Il y a vraiment trois conditions à prendre en compte pour pouvoir cibler qui va devenir bourgmestre, détaille Leila Mouhib, politologue à l’ULB et à l’UMons
Quatre conditions requises pour s’inscrire:
Mais pour être candidat-bourgmestre à l’élection communale et exercer le mandat, 4 conditions sont requises:
- Être électeur belge ou ressortissants d’un État membre de l’Union européenne
- Avoir 18 ans accomplis le 13 octobre 2024;
- Être inscrit au registre national de la commune et y avoir sa résidence principale avant le 1er août 2024
- Et jouir de ses droits civils et politiques.
Ceci dit, il est possible de refuser le poste de bourgmestre
Il est toujours possible de refuser la place de bourgmestre, précise Laila Mouhib. Mais si on est un des trois premiers candidats sur les listes, ce refus va avoir de conséquences. Si la personne d’être bourgmestre, elle ne pourra pas être échevin ou échevine, idem pour la présidence du CPAS.
Le poste de bourgmestre est évidemment une fonction prenante, mais qui s’exerce différemment en fonction de la taille de la commune. C’est pourquoi il y a des échevins qui ont des compétences bien précises.
On ne vote pas directement pour les échevins. Les échevins.es vont être choisis au moment de la discussion du pacte de majorité. Quand les partis vont se mettre d’accord, ils vont aussi établir une liste d’échevins ».
Souvent, les personnes qui sont des « faiseurs de voix » sont bien positionnées pour être échevins ou échevines, mais ce n’est pas automatique ni obligatoire. La façon dont on va déterminer le nombre de sièges attribué à un parti, c’est via la clé « impériali ». Une méthode de calcul que nous développerons demain dans le prochain épisode de notre série « élection ».