Pour les élections communales d'octobre prochain, pour ce scrutin, sur les listes, il n’y a que vingt candidats qui ont tout juste 18 ans pour toute la Belgique. Et il y en a deux dans notre région Emma Dubois, 10e sur la liste MR de Beaumont et Yassine Bouhafa, candidat PS à Charleroi.
Une vocation précoce
Aujourd’hui étudiant en première année de droit à Louvain-la-Neuve, il fait partie des vingt seuls candidats en Belgique pour ces communales qui ont tout juste 18 ans. Et pour lui, tout a commencé au Collège du Sacré-Cœur de Charleroi, où il a fait ses études et qui est à l’origine de sa candidature aux élections communales.
« C’est là où j’ai eu la chance de rencontrer Thomas Dermine, explique le jeune candidat. Et qu’ensuite, on a pu vraiment entamer un travail ensemble, principalement pour représenter la jeunesse. Mais j’ai toujours eu des valeurs dans ma vie, notamment des valeurs de solidarité, de justice sociale et de lutte contre les discriminations. Et pendant des années, j’ai milité à ma manière. Mais de manière moins concrète: j’allais à des manifestations, je repartageais des choses sur les réseaux sociaux et je n’hésitais pas à donner mon avis. Mais quand l’occasion est venue de rejoindre un parti qui embrasse pleinement mes valeurs, je n’ai pas pu dire non. C’était l’occasion parfaite pour enfin porter des projets concrets. »
Représenter la jeunesse
Yassine n’a pas l’ambition de déjà établir le budget de Charleroi, par exemple, alors qu’il se lance en politique, mais d’être la voix des jeunes et des étudiants.
« Je ne dirais pas qu’être candidat à 18 ans est une fierté, précise Yassine Bouhafa. Mais je prends totalement conscience des responsabilités qui m’incombent. Je ne compte pas demander de voter pour moi parce que je suis jeune, mais parce que je porte des projets pour les jeunes. »
Une première campagne électorale bien remplie, mais pas facile
Pour sa première campagne, Yassine est bien évidemment présent sur des affiches. Mais, comme il cible surtout les jeunes, il mise aussi énormément sur les réseaux sociaux. On le trouve partout sur Facebook, Instagram et Tik Tok. Mais ce qui le marque, c’est qu’il dot déjà faire face à de nombreuses critiques et attaques personnelles.
« J’étais bien conscient de ça avant de me lancer, ajoute Yassine Bouhafa. Mais il faut s’attendre à des insultes, à du racisme dans mon cas, et à énormément d’attaques personnelles et pas sur des idées. Alors que je pense que Charleroi et les carolos méritent une politique où on écoute les avis des autres, où on est constructifs, où on sait faire des compromis, mais tout, dans le respect. »
Comme pour tous les jeunes qui se lancent dans la chose publique, il va maintenant devoir gérer vie politique, vie privée est études. Un chalenge qui commence au moment de son entrée dans la majorité légale.