Le MR compte bien capitaliser sur son succès aux élections législatives et régionales pour continuer sur sa lancée le 13 octobre prochain. Pour les libéraux, le message est clair : il faut une continuité entre les politiques fédérales, régionales, communautaires et... locales.
"Nous devons finir le travail", a déclaré le président Georges-Louis Bouchez lors du lancement de la campagne pour les communales.
Le MR dispose de 102 mayorats en Wallonie, dont 66 en majorité absolue. Mais ce sont généralement de petites communes, la plus grande étant Braine-l'Alleud et ses 40 000 habitants. L'enjeu de ces élections 2024, ce sont donc les grandes villes, les places fortes socialistes comme Mons, Charleroi, Liège ou encore Bruxelles.
À Charleroi, on attendait les députés Denis Ducarme et Nicolas Tzanetatos. C'est finalement l'ex-échevin PS Anthony Dufrane, qui a récemment rejoint le MR, qui tire la liste, fort de sa récente élection à la Chambre.
Preuve que l'enjeu est important, à Mons, c'est le boss lui-même qui bat la campagne face au bourgmestre sortant Nicolas Martin. Les libéraux de la liste "Mons en mieux" sont à l'attaque et multiplient les sorties médiatiques, notamment sur le thème de la sécurité. Mais il faut aussi gérer l'"affaire" Julie Taton.
On ne change pas un message qui gagne, dans leur programme, les libéraux mettent en avant la sécurité, l'activation des inactifs, la mobilité, la propreté publique et la connectivité. Le parti veut en outre que les administrations communales soient ouvertes le samedi pour s'adapter aux horaires des travailleurs.
Vu la diversité des situations locales, aucune consigne n'est donnée pour les futures coalitions communales, "même si la volonté de cohérence penche pour Les Engagés, là où l'on peut travailler ensemble", dit-on dans l'entourage de la présidence.
Source : Belga