Depuis l’année passée, on remarque une diminution du taux de grèves sauvages des transports à Charleroi. En effet, celui-ci passe de 50% à 5% ! Une diminution qui va de pair avec l’augmentation du taux de satisfaction des voyageurs.
Avant toute chose, il est important de distinguer les deux grands types de grèves des transports. On parle de grèves préavisées lorsque celles-ci sont prévues à l’avance. Cela permet aux usagers de s’adapter en conséquence, contrairement aux grèves non préavisées, dites « grèves sauvages » qui, elles, font références à celles qui prennent effet le jour même et sont annoncées en dernière minute.
Par conséquent, ce sont celles qui impactent le plus les voyageurs et c’est parmi celles-ci qu’on remarque une amélioration.
« Grâce à cette diminution, on a pu remarquer un taux de satisfaction chez nos voyageurs qui est passé de 50% à 70% », selon Laurent Blanchart, directeur exécutif du TEC Charleroi
Passons maintenant aux raisons de cette diminution. Parmi elles, on retrouve un sentiment de sécurité grandissant au sein du personnel. En effet, de nouveaux systèmes de sécurité sont mis en place et la relation entre les chauffeurs et les voyageurs est plus apaisée qu’avant du côté de Charleroi. La deuxième grande raison est le fait que, depuis la mise en place de la nouvelle direction, un nouveau dialogue social a été mis en place. Les travailleurs se sentent entendus, considérés et la qualité des services s’en fait ressentir.
« Tant que le dialogue social fonctionne bien, il n’y a pas de raison de faire de grève pour un oui ou pour un non. C’est le dialogue social qui diminue drastiquement les grèves au sein du TEC Charleroi », explique Serge Delchambre, délégué syndical (CGSP)
Des progrès qui font de Charleroi un bon élève en matière de satisfaction des voyageurs et des chauffeurs au sein du TEC. De quoi faire écho à la construction de la nouvelle ligne de métro M5 qui est en cours de travaux.