Le secteur des transports publics est particulièrement visé et les agressions dans les bus, mais aussi les trams et les trains se multiplient. "Assez!", clament le TEC et son ministre.
Il ne se passe pas une semaine sans faits divers dans les transports en commun. En 2023, ce sont 150 agressions qui ont été déplorées envers les membres du personnel du TEC. Une aumentations de 250% par rapport à 2015. Des incidents qui se déroulent partout en Wallonie mais c'est Liège et sa province qui sont les plus touchés avec 73% du total des agressions.
Ce vendredi, Philippe Henry, le ministre écolo de la Mobilité, et les responsables du TEC ont officialisé leur plan commun d'actions pour remédier au problème. D'autant que la situation, particulièrement dans la Cité ardente, a tendance à empirer puisque, depuis le début de l'année, 108 incidents ont déjà eu lieu dans la région. Soit une progression de 57% par rapport à 2023 à la même période.
Tous les usagers impactés
Ces agressions répétées ne sont pas sans conséquences. Outre l'impact négatif sur le personnel, le service s'en trouve aussi altéré. "150 agressions, c’est 150 personnes absentes, soit 28 services rendus impossibles et des centaines de voyages impactés, explique-t-on au TEC. Il est grand temps d’arrêter d’agresser nos collaborateurs !"
Ainsi, des actions vont être menées ou sont déjà en cours, pour réduire au maximum le risque, à Liège comme ailleurs. Elles s'articulent suivant plusieurs axes : la prévention, l'accompagnement, la sensibilisation, la dissuasion et, enfin, la répression.