Née sur les ruines des inondations de juillet 2021, la commission d'enquête parlementaire se penchant sur la gestion de la catastrophe a formulé 161 recommandations. Celles-ci devraient permettre de tirer les leçons de ce qui s'est passé l'été dernier. Un résultat qui a nécessité 120 heure d'auditions d'experts divers, de responsables locaux, de services de secours ainsi que de membre du gouvernement en place.
Votées en mars par la majorité plus Les Engagés, ces recommandations ratissent large pour répondre à un maximum de problèmes et de dysfonctionnements apparus lors de l'enquête. Certaines visent à mieux prendre en compte les risques, d'autres envisagent de redéfinir les missions du Centre Régionale de Crise ou de renforcer la communication à destination de la population. L'amélioration des plans d'urgence ou la mise à jour des zones inondables y figurent, également.
"Il y a urgence!"
Si Les Engagés ont donné leur aval, cela n'empêche pas Marie-Martine Schyns et François Desquesnes, les deux commissaires du parti au sein de cette commission d'enquête, de tirer la sonnette d'alarme.
"Si les mesures ne sont pas exécutées avant la fin de l'été, ça signifie qu'il y a des risque qu'on ne les exécute tout simplement pas, pointent-ils. Des impulsions ont été données mais pas forcément en adéquation avec les besoins du terrain!"
Et les anciens cdH de rappeler la nécessité, par exemple, d'améliorer les dispositifs d'alertes et de repenser la gestion des barrages.
Etienne Gilain (avec Belga)