Le personnel du TEC Charleroi a débrayé vendredi matin. L'action, a entraîné de fortes perturbations sur l'ensemble du réseau carolo, puisqu’aucun bus ni métro n’est sorti. L’action est liée, selon la CSC, à l'absence de réponses de la direction quant à un problème d'hygiène et à une demande d'un nettoyage renforcé du matériel en cette période de crise sanitaire.
Les trois dépôts du TEC Charleroi étaient concernés par l'action. Si bien qu'aucun bus n’est sorti vendredi matin dans la région. Ce que le syndicat chrétien dénonce, c’est le manque d’hygiène dans les bus. Depuis le début de la crise sanitaire, les bus et métros carolos doivent être nettoyés plus souvent, mais visiblement, ce n’est pas le cas.
Sur certains bus, ce sont des champignons qui commencent à pousser. Des réclamations ont été faites auprès de la direction pour essayer de faire bouger les choses, mais rien n’y fait.
De son côté, la direction a évoqué vendredi matin une grève sauvage. Contactée par nos soins, elle répond :
« Voici quelques chiffres afin de rétablir la vérité sur ce nettoyage, sachez que nous avons 14 nettoyeurs Covid qui travaillent de 16 heures à minuit 7j/7. Les quelques 300 bus et 40 motrices sont donc désinfectés tous les jours entre 16 heures et minuit. (…)
Concernant le dialogue social, sachez que la CSC a déposé pas moins de 8 demandes de concertation locale en une seule fois ce qui détourne complètement notre processus de dialogue social. (…) Nous allons donc les recevoir à partir de la semaine prochaine au rythme de deux par jour. »
En tout cas, si la direction ne réagit pas envers les syndicats, les mouvements de grogne continueront dans les mois et semaines à venir.