La Wallonie compte aujourd’hui 8 circuits vélo accessibles aux personnes à besoins spécifiques. Ils concernent les personnes avec une déficience mentale, auditive, sensorielle ou motrice. À Fosses-la-Ville, notamment, un circuit vient d’être inauguré.
Si pour certains faire du vélo est une activité simple et facile d’accès, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Mais à Fosses-la-Ville, comme dans d’autres RAVeL de Wallonie, des circuits sont maintenant accessibles à des personnes aux besoins spécifiques.
« Nous inaugurons aujourd’hui des balades à vélo qui sont certifiées accessibles à des personnes aux besoins spécifiques. Il y en a 8 en Wallonie sur le RAVeL. Et on sait qu’une personne handicapée sur deux ne participe pas aux activités par peur des infrastructures qui ne sont pas adaptées, par manque d'information, … Donc il y a un travail à faire pour inclure véritablement ce public dans la découverte de la Wallonie » , explique Valérie de Bue (MR), ministre wallonne du Tourisme.
Et pour certifier que ces circuits sont accessibles à tous, des experts ont travaillé sur le projet.
« L’ASBL Access-i a pour but de délivrer une information fiable et vérifiée sur le niveau d’accessibilité des lieux qui sont ouverts au public », indique Cédrine Delforge, responsable de l’ASBL Access-i. « On regard, par exemple, à l’entrée du circuit s’il y a une place pour les personnes handicapées, s’il y a des toilettes adaptées, si on peut traverser en toute sécurité etc. Différents critères assez nombreux que les experts ont en tête pour bien faire l’état des lieux. »
Informer sur l’accessibilité des RAVeL
Et ces informations précieuses sur les circuits sont ensuite disponibles à tous, et font le bonheur des personnes concernées. Celles-ci témoignent :
« C’est la première fois que je vais pouvoir faire du vélo avec mon fils de 9 ans. C’est super intéressant de proposer ce genre d’activité car, en tant que personne à mobilité réduite, on a toujours besoin d’assistance. Il y a vraiment un gros manque de liberté de mouvement. Et ce type de circuit est très sécurisant, et je peux faire ce genre d’activité toute seule avec mon fils », se réjouit Laeticia.
« Je ne peux pas, comme une autre personne, partir faire du vélo n’importe où. J’ai besoin de savoir s’il y a des toilettes adaptées, si je peux m’y rendre à vélo, … C’est donc très important pour nous », raconte Christian.
Pour la suite, trois autres tronçons de la région seront certifiés dans les prochaines semaines. Le but étant, qu’à long terme, l’accessibilité pour tous devienne une norme, et non plus une option.
En savoir plus sur l'ASBL Access-i : ici.