Vous faites sûrement partie des milliers de citoyens désignés comme assesseurs. Vous avez reçu votre convocation pour remplir ce rôle dans les bureaux de vote ou de dépouillement. Quels sont vos droits et obligations lors de ces élections ? Voici quelques éléments de réponse.
L’année 2024 sera marquée par les différentes élections dès le 9 juin prochain, les Belges se rendront aux urnes à l’occasion des élections fédérales, régionales et européennes. Pour assurer leur bon déroulement, des citoyens sont choisis pour être assesseurs. « On a différentes professions qui sont indiquées par ordre de priorité, précise Martine Michel, la présidente du tribunal de Charleroi. On commence par les magistrats, des professions comme les architectes ou encore les professeurs.
Le bureau de vote et le bureau de dépouillement sont composés de la même façon: un président de bureau, un secrétaire et quatre assesseurs.
Mais le citoyen peut refuser d’être assesseur, même s’il s’agit d’une obligation légale. Être à l’étranger, travailler ou des raisons de santé sont des justificatifs valables. Mais le bureau du canton examinera les motifs.
Pour 186 présidents de bureau de vote que je devais désigner, j’ai envoyé plus de 600 demandes, confie-t-elle. Aujourd’hui, tout le monde a répondu donc j’ai le nombre de présidents adéquats, mais j’ai toujours extrêmement peur qu’au dernier moment il y ait des gens qui se désistent, mais je prévois quand même une petite réserve. Plus rare, il arrive parfois que des citoyens présentent leur candidature pour être assesseur.
L’assesseur qui n’a pas prévenu à temps son absence ou qui ne se présente pas le jour de l’élection risque une amende qui peut aller de 400 à 1 600 euros. Un électeur ou une électrice qui ne se rend pas aux urnes risque une amende d’un montant de 50 à 200 euros.