Le ministre wallon de l'Économie Willy Borsus (MR) espère que la phase dans laquelle se trouve Thales Alenia Space et qui l'a poussée à se séparer de 120 personnes en Belgique ne sera que temporaire et lui permettra de repartir de l'avant, a-t-il réagi jeudi.
L'entreprise franco-italienne compte se séparer de 120 personnes sur les 632 qu'elle emploie en Belgique, à Charleroi, Hasselt et Louvain. Le site carolo sera le plus touché, selon les syndicats, d'après qui les premiers licenciements ne devraient pas intervenir en Belgique avant fin 2024, voire début 2025.
C'est une annonce "difficile", reconnait le ministre Borsus. Il explique que Thales Alenia Space a prévenu jeudi matin le gouvernement wallon de sa décision, la justifiant par une adaptation indispensable vu le statut déficitaire de la filiale télécom du groupe.
Mais ces licenciements ne remettent nullement en cause les investissements du groupe, notamment en Belgique, ni la globalité de ses activités, lui a-t-il été assuré.
"J'ai l'espoir que cette phase puisse être temporaire et qu'elle pérennise les activités de Thales Alenia Space, qui pourra, de la sorte, repartir de l'avant", a ajouté le libéral wallon.
Selon ses informations, une cellule d'accompagnement a été mise en place pour les travailleurs concernés avec pour objectif de trouver les solutions "les moins dures" pour ces personnes. À ce titre, le ministre a plaidé pour une mobilité au sein du groupe là où c'est possible.