Après avoir missionné une agente en tant que « Référente genre » au sein de son administration communale, la Ville de Charleroi poursuit son projet de ville inclusive en se dotant d’un "Plan Genre" afin de lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes. Un plan ambitieux, mais réalisable qui s’appuie sur différentes collaborations.
Lors d’un collège spécial, la Ville de Charleroi a présenté son " Plan d’action pour l’Égalité entre les femmes et les hommes " regroupant 62 actions concrètes à court et moyen terme.
"On voulait vraiment faire un focus sur les discriminations encore trop présentes à Charleroi, indique Alicia Monard, échevine de l'Egalité des chances à Charleroi."
Un plan fait en collaboration
La zone de police ainsi que le CPAS de Charleroi prônent ce nouveau plan d’action tout comme les différentes associations qui luttent contre les droits des femmes.
"La police de Charleroi va apporter son aide de plusieurs manières, confie David Quinaux, porte-parole de la zone de police de Charleroi. On va désigner des policiers de référence pour l’égalité entre les femmes et hommes. Il y a aura également une policière qui s’occupera des violences intrafamiliales et des violences au sein des couples."
"C’est un vrai travail reconnu pour nous, car ça fait longtemps que nous travaillons sur les droits des femmes à Charleroi ", indique Margaux Joachim, coordinatrice PAC. "On voit également de plus en plus de personnes réfléchir sur le plan genre, ça va nous permettre de faire évoluer les choses et visualiser les changements."
L’importance de l’écriture inclusive…
Pour la Ville et les différentes associations, l’écriture inclusive et le langage inclusif sont des automatismes à avoir au niveau socioprofessionnel.
"Ça peut sembler anecdotique, mais l’écriture est un vecteur de nombreuses choses, confie Margaux Joachim. Elle permet également de combattre les choses, faire évoluer les mentalités. Selon moi, l’écriture inclusive fait preuve d’intelligence et de modernité."
L’enseignement ne fait donc pas des exceptions dans ce nouveau Plan Genre, les enseignants et enseignantes des écoles primaires et secondaires vont donc être sensibilisés, face à cette nouvelle façon d’écrire et de parler.
Clara Declercq