Ce mardi gras, est un jour particulier pour l'ensemble des gilles, qui cette année, n'ont pas pu endosser leur costume. C'est le cas de la famille Gilard, qui célèbre le carnaval de Charleroi, au sein de la société des Gilles du Pays Noir, depuis de nombreuses années.
Emmanuel, le papa, devait célébrer son 46ème carnaval
Chez les Gilard, on est gilles de père en fils depuis des décennies. Si aucun d’eux n’avaient manquer la moindre édition du carnaval de Charleroi depuis leur naissance, pour Emmanuel le papa, qui devait célébrer son 46ème mardi gras, les sentiments sont partagés entre tristesse et frustration.
« C’est la première fois en 47 ans, que je ne participe pas au carnaval de Charleroi. Je n’aurai jamais imaginé un jour que cela puisse arrivé. C’est un moment qui restera à jamais gravé dans ma mémoire, mais c’est aussi un moment qu’il ne faut pas oublier, puisqu’il faut se rendre compte que la nature est pus forte que l’homme », nous dit Emmanuel Gilard, le Président de la Société des Gilles du Pays Noir de Charleroi.
Tristan, le fils, a su trouver la parade
Tristan lui, devait endosser son costume gilles pour la 19ème fois cette année. Dès lors, il a fallu trouver la parade, afin de vivre le carnaval autrement.
« Je vais d’abord essayer de ne pas déprimer. Dès lors par le biais de la page Facebook de notre société, je vais essayer d’égayer toutes les personnes qui nous suivent, en jouant de la musique et en buvant un coup avec eux », indique Tristan Gilard, Gilles de la Société du Pays Noir de Charleroi.
Pour Lohan, l'autre fils, c'est un sentiment de frustration
Quant à Lohan, c’est la gorge serrée qu’il vivait lui aussi ce mardi gras, si différent.
« J’avais déjà manqué une soumonce, mais cela n’était pas bien grave. Par contre, louper un carnaval, c’est quelque chose de frustrant », affirme Lohan Gilard.
Bref, un mardi 16 février très particulier pour la famille Gilard, qui attend déjà avec impatience, le carnaval de l’année prochaine.