Chaque année, lors du carnaval de Charleroi, un célèbre corbeau brûle en emportant avec lui nos idées noires. Mais d’où vient cette légende du corbeau? Est-il si mauvais que ça? Comment se récoltent les idées noires des carolos? On découvre ça tout de suite .
Ce mardi gras nous permet de revenir sur les moments forts du carnaval à Charleroi. On pense tout de suite à la légende du corbeau qui se nourrit de nos idées noires, nos angoisses et nos douleurs.
C’est une tradition carolorégienne où le corbeau de bois est symboliquement brûlé en emportant avec lui nos idées noires.
"Le corbeau est toujours différent, indique Fabrice Laurent, directeur de l’Eden. Il y a certainement une ambiguïté autour de cet animal qui est très symbolique, on se demande toujours s’il est gentil ou non. Depuis quelques années, il y a trois corbeaux, donc trois manières différentes de voir son symbole."
La récolte des idées noires
Mais plusieurs semaines avant le grand sacre du corbeau, différents sacs de jutes ont été déposés à des endroits stratégiques de l’entité. La wallo-’mobile sillonne également les routes de Charleroi afin de récolter les idées noires.
"Comme chaque année, les gens nous attendent avec impatience, confient Jean-Paul et Anne-Cécile, membres de la Wallo’mobile. Nous distribuons des cartons et les carolos peuvent écrire les idées dont ils ont envie de se débarrasser."
Une tradition qui doit se perpétuer
Et les traditions carnavalesques doivent se transmettre de génération en génération, une médiation de carnaval a été organisée dans plusieurs écoles carolos.
" On commence par expliquer en quoi consiste le carnaval, indique Evelyne Colonius, chargée de médiation à l’Eden. Nous parlons aussi du folklore de Charleroi, car on ne le connait pas encore très bien. C’est important d’en parler, car il y a certains enfants qui n’ont jamais eu de médiation à ce sujet."
En ce Mardi gras, comme le veut donc la légende, le carnaval de Charleroi reste différent des autres traditions carnavalesques. Mais il réunit sans aucun doute tous les carolos.
Alors, vive le carnaval, vive le folklore et surtout, vive Charleroi !!
Clara Declercq