La crise du Covid-19 affecte tout le monde et à tous les points. Certains sont plus impactés que d’autres et il y a des conséquences, surtout financières pour la plupart. Comme nous vous l’expliquions précédemment dans un article, le droit passerelle est prolongé et du coup, la ville de Pont-à-Celles va aussi dans ce sens pour soutenir ses habitants dans le besoin.
Initialement, il était prévu qu’un montant de 15 millions d'euros était prévu pour tous les CPAS de Belgique. Mais ce chiffre a été revu à la hausse puisqu’il est dorénavant de 115 millions d’euros. Du coup, le CPAS de Pont-à-Celles bénéficie d'une partie de ce subside Covid-19 qui se situe aux alentours de 130.000 euros. Grâce à cela, le CPAS va pouvoir élargir son champ d’aide pour ceux qui en ont besoin. « Le crise est sans précédent et la crise économique et sociale est à nos portes, constate le président du CPAS pont-à-cellois, Romuald Buckens. Tout le monde peut en bénéficier selon des critères bien précis évidemment. Par exemple, ici, nous venons en aide à deux nouvelles personnes. Elles travaillent en contrat intérimaire et ce n’est qu’une journée ou deux par semaine qu’elles travaillent. Ce n’est pas assez financièrement. »
Romuald Buckens constate également qu’il voit de plus en plus personnes qui osent franchir les portes du CPAS. « Les gens qui se présentent à l’heure actuelle sont des personnes qui ont tenu le coup grâce à leurs économies et qui n’ont plus un balle », confie le directeur pont-à-cellois.
Le Ministère de l’intégration a défini huit axes d’intervention: aide au logement (loyer, charge, assurances, emprunt); aide en matière d’énergie (factures liées à la consommation d’énergie); aide psychosociale (problèmes d’anxiété, de troubles psychiatriques ou liés à des violences conjugales); aide en matière de santé (frais médicaux, achat de masques et gel, factures hôpitaux); aide à l’accès numérique; aide financière (facture impayée du fait d’une diminution de ressources); aide aux besoins de première nécessite (frais transports en commun, achat de vêtements, lunettes) et l’aide aux familles en difficulté (dans le cadre de la lutte contre la pauvreté infantile).
La rentrée scolaire et ses frais !
Sur les 154 bénéficiaires, il y en a 48 qui sont des étudiants. « C’est interpellant », se dit Romuald Buckens. Le CPAS a récemment aidé deux étudiantes qui avaient besoin d’un nouvel ordinateur portable pour pouvoir étudier et travailler correctement avant d’entamer leur année académique. « Certains écoliers du secondaire et du supérieur se sont retrouvés démunis face aux nouvelles technologies et au travail qui leur était demandé. C’est pourquoi nous avons prévu de réserver 25.000 € afin d’équiper les élèves du secondaire et du supérieur en matériel informatique en vue de lutter contre cette fracture numérique », justifie le directeur.
Même chose concernant le volet énergétique pour lequel le fond est de 25.000 euros. « Ce fond annuel permet d’intervenir dans le paiement de la facture de régularisation ou alors de manière préventive. »