Jusqu’au mois de septembre, le Musée de la Photographie propose 5 expositions. Généralement, les différentes salles accueillent des photographes des quatre coins du monde, mais, petite particularité cette fois, 2 photographes sont carolos et mettent en avant des moments de vie de la région.
Lorsque l’on parcourt les différentes salles du Musée de la Photographie, nous découvrons des moments de vie importants pour les photographes.
"Mémoire des rivières"
Tout le monde se souvient des inondations qui ont frappé la Belgique en juillet 2021 ayant provoqué de nombreux dégâts humains et matériels. Quelques semaines plus tard, le Bruxellois Gaël Turine a entamé un travail photographique « mémoriel ».
"Pendant 18 mois, j’ai remonté à plusieurs reprises 6 rivières qui avaient particulièrement causé de nombreux dégâts lors des inondations, explique Gaël Turine, "Mémoire de rivières". L’objectif de ces photographies est de montrer la catastrophe que nous avons vécue."
"Sixmille"
Dans l’exposition Sixmille, mise à part qu’il s’agit du code postal de Ville de Charleroi, ancienne ville industrielle et surnommée la ville noire, c’est aussi et surtout une petite ville où tout le monde se connait, c’est comme cela que Sarah Lowie a pu rentrer dans l’intimité d’un groupe de rappeur carolo.
"Durant un an, j’ai suivi le groupe de rappeur Madil City Gang, ils m’ont proposé de suivre leur quotidien et j’ai tout de suite aimé l’ambiance et l’entente qu’il y avait entre eux."
"Canvas"
Le hasard fait parfois bien les choses et nous permet de rencontrer des personnes incroyables, c’est le cas d’Héloïse Boulanger, ancienne stagiaire au Musée de la Photographie, c’est ici qu’elle expose ses clichés pour la première fois de sa carrière. Des clichés qui retracent son parcours étudiant semé d’embûche.
"L’exposition représente un projet de fin d’études qui a pour intention d’aller à l’encontre de ce que j’ai appris à l’école. Je n’avais pas le choix de recommencer mon travail de fin d’études, mais je n’avais pas envie de présenter quelque chose que je n’aimais pas. J’ai donc décidé de représenter les ressentis humains, il y a une toile qui représente l’amour, le stress, la rage et la routine, car le but est de visualiser une émotion que l’on a tous déjà vécue."
Ces différentes expositions sont à découvrir au Musée de la Photographie jusqu’au 24 septembre prochain.
Clara Declercq