En D3, Tamines et Monceau ont partagé 1-1 sur une histoire de pénaltys. Gahouchi a ouvert la marque et Fernémont a égalisé face à un de ses anciens clubs. Un point qui n'arrange personne mais sur le terrain, les deux équipes ont davantage joué pour ne pas perdre que pour gagner.
La rencontre entre Tamines et Monceau était particulière à plus d’un titre. Elle opposait deux équipes proches l’une de l’autre au classement général comme géographiquement et dont les entraîneurs (Tibor Balog et Michel Dufour) sont collègues dans la vie. Sur le terrain, on sentait rapidement que le round d’observation allait être très long. Les occasions étaient rares en première période et aucune des équipes ne se livrait à l’autre. Hormis un tête de Bulfon pour la JS facilement captée par Lazitch et une frappe moncelloise lointaine de Kitoko arrêtée par Aromatario, il n’y avait rien à signaler dans le premier acte.
En seconde période, le spectacle n’était pas plus au rendez-vous avec deux équipes qui avaient davantage peur de perdre que l’envie de gagner. Les montées au jeu dans les rangs taminois de Martinelli et Gahouchi changeaient le cours des événements. Ce duo provoquait une faute de Steens dans le rectangle et Gahouchi ne tremblait pas pour transformer le penalty (65e, 1-0). Les Taminois doublaient de faire le break sur des possibilités de Gahouchi et Becquevort et allaient s’en mordre les doigts. Dans les arrêts de jeu, une charge de Boukamir sur Fernémont était jugée fautive et un nouveau penalty était accordé. L’ailier moncellois se chargeait de se faire justice et remettait les deux équipes à égalité (90e+2, 1-1). Gahouchi était ensuite exclu pour un mauvais geste. Sur la toute dernière possibilité, Tamines passait tout près de la victoire. Un point savouré comme une victoire côté moncellois avec une toute dernière possibilité pour la JS au bout du temps additionnel repoussée deux fois par Lazitch.
Retrouvez les réactions des deux entraîneurs, Tibor Ballon et Michel Dufour, dans votre Tous terrains Magazine.
Jawad Mesrouri