Au Royal Gosselies Sports, c'est la grogne. Même si l'équipe première a pris son premier point, ce week-end, ce sont plutôt les infrastructures qui inquiètent. Plus rien n'est homologué: au stade Bardet, le constat est édifiant.
"Je suis triste d'être le responsable du RGS, soupire le président, Franco Scimemi. Le terrain n'est plus aux normes et l'éclairage non plus. On ne peut plus jouer après 18h, c'est une catastrophe."
Et comme si cela ne suffisait pas alors qu'un match de D3 a failli être reporté, c'est la tribune qui n'est, désormais, plus accessible.
"Elle menace de s'effondrer. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase..."
Malgré ces contretemps, le club gosselien veut poursuivre son évolution et vient de faire l'acquisition d'un terrain pour y construire des aires de jeu pour son école de jeunes. Deux surfaces de jeu à 5 et une de jeu à 8.
Le terrain synthétique devrait, quant à lui, être prochainement remis à neuf. Au matricule 69, on n'attend plus de paroles mais des actes. Et un planning précis des travaux.
Etienne Gilain