Les Dogues ne méritaient rien !

La première mi-temps est soporifique. L'Olympic et Dessel se créent peu d'occasions et il faut attendre la 42e pour voir la première frappe cadrée du match qui se conclut d'ailleurs par un but. Ghislain sert idéalement Cerigioni qui devance Moriconi. C'est 0-1 à trois minutes de la pause. Les Dogues réagissent dans la foulée sur corner mais la tête de Massengo est repoussée par le portier anversois. C'est déjà tout pour le premier acte. 

"Nous ne comprenons pas ce qu'il se passe. Nous sommes dans le creux", reconnaît Tanguy Moriconi, le portier des Dogues. "Il va falloir relever la tête dès ce mercredi contre Gand B."

Indigne d'un candidat à la montée

Les Dogues débutent la seconde période comme ils ont joué la première. Dessel pointe le nez à la fenêtre sans être dangereux. Massengo, encore lui, se crée une nouvelle possibilité sur un corner et à la 64e, M. Afifi désigne le point de penalty. Hadj prend ses responsabilités mais voit sa frappe repoussée par Geladé. Heureusement pour l'Olympic, Rivollier a bien suivi et rétablit l'égalité. 

Alors que tout le monde pensait que ce but lancerait les Dogues, ceux-ci s'éteignent au fur et à mesure des minutes et les Anversois se montrent les plus dangereux. C'est donc fort logiquement qu'à la 85e, Smolders vient plante le ballon au fond des filets d'une tête sur corner. 

Logiquement défaits, les Dogues confirment leur creux. 

"Nous ne pouvions rien revendiquer aujourd'hui", estime Xavier Robert, le coach de l'Olympic. "Il y avait déjà eu des signaux les précédentes semaines et s'il n'y a encore rien de mal fait, il ne faut plus traîner en chemin."

Benoît Ronflette