Le skateboard s’est popularisé en 1970 aux États-Unis et depuis, il n’a jamais cessé d'être utilisé dans les milieux urbains. Au Rockerill, à l’occasion du Festival Rockerill, le skateboard était utilisé par les skateurs pour présenter leur passion. Les plus petits pouvaient aussi s'initier.
Pour la 10e édition du Rockerill Festival, le skateboard a été mis en avant avec passion et énergie. Cette planche à roulettes, souvent utilisée dans les environnements urbains, a pourtant fait l’objet d’un concours regroupant des skateurs de tous niveaux.
"Le skate est apparu au Rockerill, mais il a pris plus d’ampleur que prévu, indique Michaël Sacchi, directeur du Rockerill. On a donc rajouté deux grandes rampes afin de permettre aux participants de réaliser des figures et prendre du plaisir. Des mini concours sont organisés, deux jurys sont présents dans la salle et doivent juger les meilleurs skateurs sur un laps de temps."
Le manque d’infrastructures
Mais, bien que le skateboard fasse partie intégrante des disciplines sportives, les skateurs manquent d’infrastructures pour s’entraîner.
"Il y a une réelle demande de créer des espaces dédiés aux skateboards, confie Eric, skateur depuis plus de vingt ans. La ville de Charleroi devrait donc répondre favorablement à notre demande. On a déjà eu plusieurs promesses de skateparks, mais rien ne s’est jamais réalisé."
Une passion qui rassemble
Le festival n’était pas seulement réservé aux passionnés. Les plus jeunes ont également eu l’opportunité de découvrir cette discipline.
Le Rockerill Festival a donc démontré que le skateboard est bien plus qu’un simple loisir urbain. C’est une passion, un art et un sport en plein essor qui rassemble des gens de tous les âges et de tous les horizons.