Malgré leur combativité, les Carolos s'inclinent face à Anvers et continuent leur série noire. Les lacunes du noyau, tant en quantité qu'en qualité, pèsent lourd dans la balance.
Les semaines passent et les résultats ne suivent toujours pas pour le Futsal My Cars Charleroi. Opposés à une équipe d'Anvers pourtant à leur portée, les Carolos ont montré de belles séquences mais manquent encore de constance pour espérer inverser la tendance
Une première mi-temps pleine de frustrations
Le début de match a rapidement mis en lumière les limites du noyau carolo. Si Lamalam, impérial dans les cages, a retardé l'échéance avec plusieurs parades spectaculaires, il ne pouvait pas tout faire. En l'espace de quelques minutes, les visiteurs ont encaissé deux buts, payant cher des erreurs défensives évitables.
Pourtant, Charleroi n'a pas baissé les bras. Ossan Arslan, bien servi par Canaris, a réduit l'écart avant d'égaliser avec opportunisme. Mais à onze secondes de la pause, un relâchement fatal permettait à Anvers de reprendre l'avantage. "On avait fait un gros travail pour revenir, mais ce but juste avant la mi-temps nous coûte très cher", expliquait Arslan, visiblement frustré par ce manque de concentration à un moment clé.
Un manque de solutions...
Au retour des vestiaires, My Cars Charleroi a bien tenté de renverser la vapeur. Deux grosses occasions auraient pu changer le cours de la rencontre, mais c'est finalement Anvers qui enfonçait le clou en marquant un quatrième but. Dès lors, les Carolos n'ont plus réussi à inquiéter leurs adversaires, manquant de lucidité dans le dernier geste et d'automatismes collectifs.
"Chaque semaine, on montre qu'on a du cœur, mais ça ne suffit pas. Il nous manque quelque chose, que ce soit techniquement, physiquement ou tactiquement", regrettait un Arslan lucide. Avec cette nouvelle défaite, le club carolo s'enfonce un peu plus dans la crise, et le sentiment d'urgence commence à se faire sentir. Si des ajustements ne sont pas rapidement apportés, la suite de la saison pourrait devenir très compliquée. J.De.