Les employés du secteur privé peuvent dès aujourd'hui travailler quatre jours par semaine

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Impulsée par le ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS), la semaine de quatre jours est applicable depuis aujourd’hui dans les entreprises du secteur privé. Une mesure, difficile à mettre en place selon l’UCM et la CSC et qui ne suscite pas l’engouement auprès des travailleurs et des patrons. 

La semaine en quatre jours et pas de quatre jours...

Travailler quatre jours par semaine au lieu de cinq, c’est désormais possible depuis aujourd’hui. Une mesure qui permettra à tout employé du secteur privé, d’avoir plus de flexibilité au travail. Explications…

« Il s’agit en fait de faire 4 fois 9 heures 30 en lieu et place de 5 fois 7 heures 36. Mais dans les 2 cas, ces 38 heures de prestation doivent être payés à 100 %. Par ailleurs, la mesure doit être mise en place de commun accord entre l’employeur et le/les travailleur(s) », explique Matthieu Dewerve, conseiller au service d’études de l’UCM.

Une mesure difficile à mettre en place selon l'UCM et la CSC

Un aménagement du temps de travail, qui est difficile à mettre en place selon l’UCM. Un avis également partagé par la CSC.

« C’est effectivement très compliqué à mettre en place. Cela pourrait entrainer de nombreux débats au sein des équipes. Imaginez si tous les employés veulent prendre congés le vendredi et que le patron a besoin d’eux, comment voulez-vous que cela marche? Est-ce que celui qui a des enfants a une priorité par rapport à d’autres? Est-ce que celui qui est domicilié plus loin que certains est aussi avantagé? Cette mesure est vraiment une sorte de bricolage », indique Fabrice Eeklaer, Secrétaire fédéral CSC Charleroi-Sambre & Meuse.

Peu de travailleurs et d'employeurs sont intéresses par ce système

Travailler quatre jours au lieu de cinq, une mesure qui ne suscite pas pour l’instant, l’engouement des employeurs et des travailleurs.

« Je dois bien vous avouer que très peu de nos affiliés sont intéressés par cette mesure et il en va de même du côté des employeurs », conclut Fabrice Eeklaer.


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