L'Olympic veut obtenir sa licence et rejoindre la D1B
Depuis quelques heures, tout s'enchaîne à l'Olympic de Charleroi. L'annonce médiatique du rapprochement entre Galatasaray et l'Olympic de Charleroi a fait couler beaucoup d'encre. "Je suis très heureux d'avoir pu faire cette annonce aux supporters", explique Mohamed Dahmane, le président des Carolos. "Cela a pris du temps car je devais régler de nombreux détails. Je ne voulais rien laisser au hasard. C'est une bonne nouvelle pour tout le club."
C'est donc via Erden Timur, vice-président de Galatasaray et homme d'affaires, que le rapprochement a pu se faire. "C'est un personnage très important mais surtout très humble. J'ai rencontré quelqu'un d'intéressant et qui est intéressé par notre projet. Il est un homme influent et qui a des ressources. On a de la chance de le compter parmi nous."
Un nouvel élan pour le matricule 246
Concrètement, l'Olympic de Charleroi va devenir un club satellite pour Galatasaray. Ce n'est pas le premier du genre, en Belgique. "C'est un modèle qui est de plus en plus populaire. On a pu le voir avec Manchester City ou encore Brighton. Le football se décloisonne et évolue. Il faut savoir s'adapter et accrocher le bon wagon."
Les collaborations seront financières et sportives, mais porteront également sur les infrastructures, avec en point de mire la montée en D1B et les travaux de mise en conformité du stade qui accompagnent cette évolution. "On a déjà bien avancé sur ce dossier. On a plusieurs échéances, en janvier, février et avril également. On a bien avancé sur plusieurs dossiers. On dispose désormais d'un garant financier important. Les bonnes nouvelles devraient affluer au fil des semaines, pour la demande de licence."
Durant ce mois de janvier, deux ou trois transferts devraient arriver. La connexion avec Galatasaray devrait déjà porter ses fruits. Pour rappel, l'Olympic occupe une place dans le top 3 et est bien placé pour parvenir à rejoindre la D1B. Il reste à espérer que cette saison sera la bonne pour les Dogues qui ont trop longtemps été déçus, par le passé. Un vent nouveau semble souffler le matricule 246.
Jérémy Delforge