Pour ce troisième et dernier jour de voyage d’études à Lyon, la délégation Carolo a pris le bateau au Port de Lyon. Il s’agit de la première plateforme multimodale de la région lyonnaise. C’est un terminal à la fois fluvial et ferroviaire. Une visite intéressante pour la société Intercommunale IGRETEC mais également pour le Port Autonome de Charleroi qui souhaite développer la plateforme multimodale Charleroi-Châtelet.
Pour des thématiques de logistique urbaine et de déchets fluviaux, la délégation carolo a visité la première plateforme multimodale de la région lyonnaise. Elle se fait au parc du port de Lyon, un terminal à la fois ferroviaire et fluvial.
"Il se développe correctement car il répond à des attentes de la métropole, explique Pascal Richard, responsable du port de Lyon. Il y a également des outils qui ont été mis en place ainsi qu'une gouvernance du port de Lyon. Ces outils nous permettent d'évaluer la manière dont on peut encore développer le port en lien avec les besoins de la métropole."
Le port occupe une surface totale de 187 hectares. Le trafic global du port représente approximativement 11,32 millions de tonnes de marchandises. Le port de Lyon assure donc le rôle de plateforme multimodale pour tous les types de marchandises.
Une visite importante pour la délégation carolo
Cette découverte est relativement intéressante pour l’Intercommunale IGRETEC mais également pour le Port Autonome de Charleroi.
"C'est important de voir comment on peut développer la navigation marchande, indique Christian Laurent, président du Port Autonome de Charleroi. On prévoit de créer un relais nautique sur Charleroi alors nous avons beaucoup d'enseignements à tirer de cette visite."
Mais contrairement au port lyonnais, celui de Charleroi aura des contraintes plus lourdes, car il s’agit d’une rivière, ce qui est nettement plus étroit que le Rhône.
"Ici à Lyon, il transporte des marchandises d'une hauteur de deux à trois conteneurs. Cela sera évidement impossible sur la Sambre car nous sommes confrontés à la hauteur des ponts", confie Christian Laurent.
De plus, le Port Autonome de Charleroi œuvre au développement de la plateforme multimodale de Charleroi-Châtelet.
"On a déjà commencé à ouvrir des négociations avec Tibi, raconte le président du Port Autonome. L'idée est de pouvoir présenter dans les prochaines semaines un masterplan qui détaille la manière dont on peut mettre en place le projet."
La voie d’eau pourrait donc être utilisée à l’intérieur de la zone urbaine de Charleroi afin de faciliter l’exportation de diverses marchandises et ainsi limiter le transport routier à la livraison d quelques kilomètres.
Clara Declercq.