Ce n’est pas nouveau, les dirigeants du Sporting souhaitent ouvrir le capital du club pour gravir les échelons, tant sportivement qu’économiquement. C’est d’ailleurs la société PwC qui a trouvé quelques candidats qui intéressent la direction du club carolo.
Même si le club est l’un des plus sains financièrement, il faut qu’il ouvre son capital pour grandir et se donner toutes les chances pour se frotter aux grands clubs belges. Cela passe par la case « investissement extérieur ». Depuis le mois d’octobre, PwC recherche activement des actionnaires qui seraient intéressés pour investir au Sporting de Charleroi. Plusieurs noms sont sortis du lot comme celui de William « Bill » Foley, un Américain originaire du Texas et dont la fortune est estimée à 1,1 milliards de dollars (Source: Forbes).
Après l’Angleterre et la France, Bill Foley s’attaque à la Belgique
Cet Américain de 77 ans, ancien militaire de l’armée de l’air, est à l’heure actuelle à la tête d’un consortium d’investisseurs. Il est déjà très présent dans le monde du sport. Dernièrement, il est devenu le propriétaire du club londonien de Bournemouth. En prenant la tête du club anglais, il avait déclaré avoir « toujours la même approche, aller de l’avant, avancer et jamais reculer ». Il discute d’ailleurs avec le club français de Lorient pour être actionnaire à hauteur de 30%. Aux Etats-Unis, il possède la franchise de hockey sur glace des Vegas Golden Knights, un club de NHL.
C’est dans cette même optique que le Texan veut investir à Charleroi, avec une participation minoritaire. Mehdi Bayat avait d’ailleurs expliqué le projet de la ZebrArena dans l’émission Ecolpolis. Le dirigeant carolo avait précisé que les futurs investisseurs devaient avoir une expérience significative dans le monde de l’événementiel. Et quand on analyse le CV de Bill Foley, qui est à la tête d’établissements vinicoles, de terrains de golf, d’hôtels, de stations de ski et de restaurants, on imagine que son profil plaît aux dirigeants du Sporting.
O.Boh