L'organisation d’un stage à l’étranger se prépare quelques mois à l’avance. Dans un premier temps, la direction du Sporting avait pensé partir en Espagne ou au Portugal mais ces deux pays sont très convoités par d’autres équipes belges et l’entraîneur Edward Still n’était pas chaud à l’idée de croiser des concurrents directs. La Turquie s’est donc imposée comme une évidence.
Lorsque les joueurs du Sporting de Charleroi partent en stage, ils ne s’en vont pas seuls. C’est une équipe de personnes qui gravite autour de l’équipe, qui travaille dans l’ombre pour que le séjour se déroule dans les meilleures conditions possibles. Il y a l’équipe médicale, la cellule communication et administrative, une cheffe cuistot et une nutritionniste pour ne citer qu’elles.
Un stage ne s’organise pas en un claquement de doigts, en amont, il y a tout un travail administratif à effectuer. « Une semaine avant le départ, nous avons géré tout l’aspect administratif avec une secrétaire qui a très bien fait cela, explique Pierre-Yves Hendrickx, directeur administratif du Sporting de Charleroi. Mais vu que nous prenions le départ depuis Düsseldorf avec une compagnie low-cost, les joueurs d’Afrique ont dû partir plus tôt depuis Bruxelles. »
Après le côté administratif, il faut pouvoir acheminer tout le matériel, c’est le travail de « Bello », magasinier depuis déjà 22 ans. « J’ai passé une nuit blanche de lundi à mardi pour préparer tous les jeux de maillots, préparer les malles et les ballons », confie Bello.
Un retard de 10 minutes… à cause des ballons !
Les Zèbres ont pris le départ depuis l’aéroport de Düsseldorf, tout s’est déroulé comme prévu, sauf pour les ballons qui ont dû rester sur place. « Les ballons étaient dégonflés comme d’habitude lorsque l’on s’en va en stage mais le commandant de bord a fait un peu de zèle et n’a pas voulu les embarquer donc ils sont restés sur place. C’est dommage mais c’est comme ça. »
Finalement, les ballons sont arrivés jeudi après-midi. Mais lorsque l’on fait un stage à l’étranger, les habitudes alimentaires ne sont pas les mêmes. C’est là que le rôle de la nutritionniste prend tout son sens. « On emmène Muriel qui regarde attentivement les plats préparés par la cuisine de l’hôtel. Elle prend malgré tout des aliments depuis la Belgique pour un quelconque imprévu mais généralement tout se passe bien, comme c’est le cas jusqu’à présent », se félicite Véronique Liesse, nutritionniste au Sporting de Charleroi
Grosso modo, elle veille au grain sans pour autant jouer au gendarme. Grâce à toutes ces personnes, les joueurs sont comme des coqs en pâte pour entamer de la meilleure des manières la seconde partie de saison.