Nous entrons ce lundi dans la troisième phase de déconfinement où tout est permis sauf ce qui n'est pas autorisé. Le réseau des TEC va donc lui aussi progressivement revenir à un service normal, mais il faut encore être un peu patient. Vous serez plus nombreux dans les bus, mais tout n'est pas encore permis.
Mercredi dernier, syndicats et directions des TEC se sont vus à l'occasion d'une réunion en sous-commission paritaire pour mettre en place les différentes mesures à adopter dans le cadre de cette troisième phase de déconfinement. Ils sont tombés d'accord sur la plupart des points. Et notamment l'accès à toutes les places assises, comme nous le confirme Véronique Benoit, porte parole des TEC Charleroi.
"Ce n'était pas du tout simple à mettre en place, au tout début, nous avons dû mettre beaucoup d'affiches, de stickers, contrôler la situation... Mais à partir d'aujourd'hui, ce sera nettement simplifié puisque l'ensemble des places assises seront accessibles. Nous pourrons donc charger plus de clients. Seules les places debout sont encore limitées, nous avons donc dû placer des auto-collants au sol."
Debout oui, mais à distance
Etant donné cette limitation pour les places debout il a fallu refaire les comptes :
- 4 voyageurs debout maximum pour un autobus standard
- 6 voyageurs debout maximum pour un autobus articulé
- 5 voyageurs debout maximum pour un tram
Mais debout ou assis, cela ne dispense en rien les voyageurs d'adopter les mesures désormais courantes de distanciation sociale que nous rappelle Véronique Benoit.
"Les gestes barrières continuent à bord des bus, comme aux arrêts d'ailleurs, avec le port du masque toujours à partir de 12 ans. Pour ce qui est de la validation des titres jusqu'ici impossible, nous avons désormais aménagé les véhicules pour que les clients puissent de nouveau valider leurs titres de transport. Et les contrôleurs seront bien évidemment sur le terrain pour vérifier que les voyageurs n'ont pas perdu leurs bonnes habitudes."
Et côté contrôle, attention ! Si vous ne voyez pas les contrôleurs dans les bus, ils vous attendront peut-être à l'un ou l'autre arrêt. La CGSP a en effet, refusé de faire monter ces hommes à bord, mais pour s'assurer que tout le monde paie son trajet, ils seront postés partout sur le parcours des bus.
Des mesures plutôt bien acceptées au final.
Toutes ces mesures et les précédentes ont finalement été bien acceptées tant par les chauffeurs "parce que la direction a accepté de faire une grosse marche arrière" nous confie le permanent CGSP, Serge Delchambre, que par les voyageurs. Véronique Benoit relativise sur l'ensemble de la période.
"Etant donné la situation, il n'y a pas eu tellement de tensions. C'était surtout au début quand le nombre de places étaient limitées, chaque voyageur revendiquait la sienne. Le port du masque a été un peu difficile au départ aussi, mais dans l'ensemble c'était plutôt calme, je dirais."
Retour à la normale probablement pour bientôt
Véronique Benoit, la porte parole des TEC est enfin optimiste quant à un retour des choses à la normale.
"Là on revient tout doucement à la normale, si la spirale positive continue, je pense qu'à partir du 1er juillet, le réseau roulera tout à fait normalement."