A l’initiative de la Vice-Présidente et Ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, un nouveau projet visant l’implémentation d’actions en faveur de la qualité de vie des aînés est lancé aujourd’hui dans six maisons de repos de Wallonie. Les résidents de Chimay et Gosselies seront concernés !
« Ce projet s’intègre dans une dynamique globale d’évolution du secteur impulsée dès le début de la législature. L’objectif est de tester une nouvelle approche d’accompagnement des aînés pour améliorer leur prise en charge. » précise le communiqué.
Après une procédure de sélection lancée en novembre 2021, six maisons de repos viennent d’être sélectionnées pour mettre en place des projets-pilotes intégrant une nouvelle approche « bien-être » d’accompagnement des résidents de maisons de repos. L'objectif est de voir dans quelle mesure un changement de paradigme organisationnel peut amener une amélioration de la qualité de vie des résidents significative et durable.
Un modèle suédois visiblement inspirant
A l’instar du modèle suédois TUBBE (Tubbelen) déjà d’application en Wallonie, ce nouveau projet-pilote vise à promouvoir un management participatif, développer une approche individualisée de prise en charge des résidents, mettre en place une démarche d’amélioration continue de la qualité et inscrire les maisons de repos dans une logique d’intégration des soins.
« Dans ce cadre, l'implication de tous les acteurs est évidemment indispensable et comprend une révision de leur rôle et du fonctionnement actuel. En d’autres termes, il s'agit de co-construire un leadership partagé et participatif avec les résidents et les proches, grâce à un personnel engagé, motivé et formé. »
Les maisons de repos seront par ailleurs accompagnées sur le terrain et formées à cette gestion participative sur une période de deux ans.
Des actions concrètes en faveur de la qualité de vie de nos aînés
Dans notre région, la maison de repos Louis Theys à Gosselies et la Résidence Le Châlon à Chimay ont été sélectionnée pour démarrer cette expérience.
Ces établissements ont été choisis sur base de différents critères tels que l'existence de pratiques innovantes, un score d’ouverture au changement basé sur une enquête réalisée auprès du personnel, la situation géographique, la taille de l’établissement, l'appartenance à un réseau fonctionnel de soutien par un hôpital, etc. En résumé, des paramètres qui permettent d'avoir un échantillon le plus représentatif possible du secteur des aînés.