Alors qu'un nouveau pic de contaminations au Covid vient être atteint, la prudence reste de mise en raison de l'arrivée de nouveaux variants. "il n'est absolument pas question d'interdire les visites en maison de repos, hors cluster spécifique", a assuré la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, interrogée sur le sujet par plusieurs députés, mardi, en commission du parlement régional.
Une dizaine de maisons de repos wallonnes comptent actuellement un cluster de 10 cas et plus de Covid. Et au 12 octobre, 87 institutions toutes catégories confondues annonçaient au moins un cas de contamination.
Selon la ministre, "la vaccination en maison de repos est très bien suivie, avec un taux de vaccination de 74% en 4e dose alors que la vaccination est encore en cours, que certains médecins ont encodé leurs vaccinations sous leur numéro INAMI plutôt que celui de la maison de repos et que 45.000 doses permettant de vacciner 90% des résidents ont été distribuées."
450 euros par place pour aider les maisons de repos à faire face aux coûts de l'énergie
D'autre part, les opérateurs offrant à leurs bénéficiaires un accompagnement de jour comme de nuit, en d'autres termes les maisons de repos, pourront prétendre à une enveloppe régionale de 450 euros par place pour faire face à l'augmentation des coûts de l'énergie sur la période du 1er février 2022 au 31 janvier 2023. L'aide s'élèvera à 150 euros pour ceux qui ne proposent qu'un accueil de jour, a indiqué Christie Morreale, en commission du parlement wallon.
"En ce qui concerne les opérateurs assurant leurs missions en ambulatoire, dont les services de santé mentale, les centres de planning,..., l'intervention s'élèvera à 1.000 euros par service", a-t-elle ajouté.
Afin de soutenir les travailleurs occupant des fonctions itinérantes, le gouvernement a également prévu un budget de 300 euros par équivalent temps plein concerné. Cette somme sera allouée aux services d'aide aux familles et aux aînés ainsi qu'aux services d'aide en milieu de vie du secteur du handicap, dont les travailleurs utilisent leur véhicule personnel pour se rendre au domicile des bénéficiaires mais également pour les sorties avec eux.
"L'affectation précise de cette enveloppe financière sera décidée localement, dans le cadre de la concertation sociale, mais devra impérativement servir à alléger le coût financier de la mobilité pour ces travailleurs", a encore précisé la ministre Morreale.