Avec un budget de 7,6 milliards d’euros, le Plan de Relance de la Wallonie a un peu traîné à cause de la pandémie de covid-19. Deux ans après son lancement, le Gouvernement et les partenaires sociaux ont identifié quatre programmes d’actions prioritaires déclinés en 42 projets. C’est le cas de l’EU Biotech Campus à Gosselies.
Il est encore difficile de s’imaginer que le 15 décembre prochain débuteront les travaux de la future Biotech School qui vont s’intégrer au chantier du Biotech 5. « Les travaux dureront deux ans et demi et le bâtiment sera disponible fin 2025, annonce Frédéric Druck, le président du EU Biotech Campus. Mais d’ici là, nous souhaiterions un certain nombre de programmes de formation. »
Aujourd’hui, l’offre de formation dans les secteurs biotechnologiques et biopharmaceutiques est insuffisante. Dans le même temps, le besoin de main d’œuvre est important. « Le secteur du biotech et biopharma doit s’attendre à environ 4 500 recrutements par an, indique Frédéric Druck. L’offre actuelle en formation initiale n’est pas suffisante pour fournir tout le marché. »
Cette Biotech School ne viendra pas concurrencer les universités et hautes écoles. Elle complémentera certaines formations.
Gosselies se place donc sur la carte des biotechnologies. Un peu à l’image de la Silicon Valley, la Wallonie veut être une référence en la matière où les esprits les plus brillants du monde viendraient y travailler.
« On veut planter le drapeau à Gosselies pour dire que c’est là que ça se passe. Nous voulons être aussi une plateforme partenaire avec les Américains et les Asiatiques », explique le président du EU Biotech Campus.
Le EU Biotech Campus permettra de soutenir l’évolution du secteur biotech et biopharma dans la région. D’autres projets du plan de Relance wallon sont en cours de réalisation comme l’extension de la ligne Est du métro de Charleroi vers Châtelet et le futur site du GHdC.
O.Boh