Plusieurs organisations syndicales attendent du changement au niveau de l’augmentation de salaire mais rien ne change. Ils ont donc manifesté aujourd’hui dans un zoning commercial à Jumet. Leurs buts, se faire entendre, voir un changement et ne plus se laisser faire!
Du changement mais surtout une augmentation de salaire c’est ce que veulent les syndicats aujourd’hui présents dans un zoning commercial à Jumet. L’objectif est de sensibiliser et informer le monde du travail concernant les accords interprofessionnels.
« Il est important pour le front commun syndical de montrer aujourd’hui, que les travailleurs sont déterminés. Ce qui est vraiment une miette que les patrons proposent en matière d’augmentation salariale. On doit vraiment se battre en tant que porte-parole des travailleurs, avec les travailleurs . Pour dire que NON, ce n’est pas possible d’accepter si peu. On veut le faire savoir dans tout le pays et principalement à Charleroi, où nous avons l’habitude d’être à la ponte du combat. » explique Fabrice Eeklaer, secrétaire régionale de la CSC Charleroi Sambre et Meuse.
En effet, les patrons proposent aux travailleurs une augmentation salariale de 0.4% sur deux ans soit 0.2% par an ce qui n’est pas assez pour les employés.
Les syndicats sont déterminés et ne vont pas s’arrêter là si rien ne bouge!
Le secrétaire de la CSC Charleroi Sambre et Meuse poursuit «Ici, effectivement, ce n’est q!’une étape. Parce que malheureusement, les négociations groupent des 10 à qui les organisations syndicales ont donné vraiment toutes leurs chances n’ont pas l’air d’aboutir et donc il faudra aller plus loin. »
Vincent Pestieau, secrétaire régional de la FGTB Charleroi-Sud et Hainaut s’exprime, « C’est la deuxième journée de mobilisation qui se passe aujourd’hui. La première était le 12 février. Donc au mois de mars, il est clair qu’on va appeler à la grève, on va appeler au conflit pour avoir la liberté. Pour avoir simplement la liberté de pouvoir négocier l’évolution des salaires »
Pour certains étudiants, il est important d’être présent pour soutenir les combats des travailleurs.
La Présidente de la Fédération des étudiants Francophones nous confie, « C’est important, il faut pouvoir avoir une solidarité au sein du mouvement social. »
« C’est important pour nous d’être solidaire car les actions qui sont menées aujourd’hui au niveau du travail vont forcément impavtéer les étudiants à terme. » poursuit la Présidente de la Fédération étudiantes Francophone.
Les syndicats veulent une augmentation de salaire mais aussi parler des prépensions avec la question de fin de carrière.
« Il y a aussi des outils pour faire en sorte que les gens puissent sortir d’une restructuration de manière digne. Un de ces outils, c’est les prépensions. Donc la question des fins de carrière est aussi importante que l’évolution des salaires. » détaille le secrétaire régional de la FGTB Charleroi-Sud et Hainaut.
Selon les syndicats, la balle est maintenant dans les mains du gouvernement. Autant dire que les organisations syndicales les attendent au tournant.