Nous avons tous parmi nos connaissances, des personnes qui sont à l’étranger en ce moment et qui, en fonction du pays dans lequel ils habitent, vivent un confinement plus ou moins différent du notre ici en Belgique.
Nous prenons donc la direction de l’île de Koh Lanta, en Thaïlande, où nous rejoignons une Carolo, Amélie accompagnée d’une Bruxelloise Marine et qui sont donc coincées dans ce petit coin de paradis.
"Maintenant, on ne peut plus circuler en scooter sur l'île parce que nous devons respecter une zone. Nous avons encore accès à la plage ainsi que quelques magasins proches mais nous ne pouvons pas aller où l'on veut", explique la Carolo Amélie. "Au check point, ils prennent la température, le numéro d'identité mais nous n'avons plus le droit de quitter notre zone", poursuit Marine.
Donc, vous l’aurez compris, ce n’est pas simple et il faut s’occuper. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles savent prendre du bon temps et de manière intelligente."Le matin, on se fait un petit déjeuner avec les fruits qu'on a achetés sur le marché, explique Marine. La suite de la journée est plutôt en mode farniente en se dorant la pilule au soleil et en prenant un petit apéro. Il y a plus dur comme confinement, on vous l'accorde.
L'Australie surfe sur la vague du confinement
Nous quittons ces deux copines et nous allons plus au sud, en Australie et à Sydney plus précisément, Miguel y vit avec sa femme depuis bientôt deux ans. Là-bas aussi, ils sont confinés
"Au début du confinement, les gens continuaient à aller à la plage en faisant du surf et du sport. Il y avait des milliers de personnes alors qu'on était au tout début du confinement, confie Miguel. Depuis, les plages sont fermées."
11.000$ d'amende et six mois de prison
Les restaurants sont fermés, les bars peuvent servir mais seulement à emporter. Les autres types de commerces peuvent continuer à exercer leur activité en mettant en place une limite de personnes. Même si le pays est complètement fermé, les résultats sont excellents et ils sont dûs à une stratégie différente de la nôtre.
"Depuis le début de la crise, il y a 6.500 personnes testées positives par le Covid-19 et on vient de dépasser les 60 morts cette semaine. C'est un chiffre énorme mais au vu de ce qu'il se passe dans le reste du monde, on est plutôt dans une bonne posture."
Les autorités ont émis des hypothèses quant à ces excellents résultats, comme la saison, la densité de population au kilomètre carré et la qualité des infrastructures hospitalières.
"Bondi Beach (plage à Sydney) était la zone où l'on avait le plus grand taux de personnes contaminées. Les autorités ont installé le premier centre de tests mobiles dans lequel nous passions littéralement en voiture dans une tente, comme un drive-in."
Enfin, si les mesures sont différentes de chez nous, ces expatriés ont une chose en commun: la volonté de garder des liens avec la Belgique, qu’ils soient physique ou via les réseaux sociaux. Quelque part, ces Carolos de l’étranger, même au bout du monde, n’auront jamais été aussi proches.