Lundi soir se déroulait le conseil communal à Charleroi où il a été question du futur du site Zoé Drion. Depuis 2018, le site sur lequel se tenait l’ancien hôpital civil est devenu une friche. Les autorités communales ont décidé d’étendre l’aménagement de cette partie de la ville haute avec un tout nouveau master plan. Découverte dans les grandes lignes de cette nouvelle étape du renouveau de Charleroi.
C’est un nouveau projet de réaménagement qui s’étale sur 14 hectares au cœur du centre-ville de Charleroi. Cela concerne l’îlot Zoé Drion, le quartier du Mambourg, la rue de la Neuville et les parties de voiries adjacentes.
Paul Magnette a annoncé qu’il y aurait un plan au premier trimestre 2025 concernant l’avenir de ce quartier, explique le conseiller communal C+ Tangue Luambua avant de rappeler qu’il ne faut pas oublier de tenir compte de l’avis des habitants.
Le permis pour la Zebrarena a tout débloqué !
Ce vaste projet dépendait surtout de l’avenir du futur ex-Stade du Sporting de Charleroi, le Mambourg.
L’une des idées est de conserver le stade et d’en faire une enceinte sportive. Je trouve ça très intéressant, car il y aura près 10 000 étudiants sur la ville haute. On pense à une piste d’athlétisme ou des salles de sport. C’est vrai qu’avoir un centre sportif accessible à toute la population et aux étudiants en particulier pourrait être une très bonne idée ».
Avec ce nouveau master plan, on veut davantage de verdure en reliant le parc Astrid au parc Hiernaux.
On souhaite avoir un grand parc qui part du square Hiernaux, donc du rond-point Marsupilami jusqu’au parc Astrid actuel, dit le bourgmestre carolo.
Rome ne s’est pas construite en un jour, alors d’ici là, on souhaite voir fleurir de petites initiatives en attendant la concrétisation de cet énorme chantier.
Dans cet intervalle, il y a aussi de petits projets qui peuvent se mettre en place, explique-t-il, valoriser ces espaces pour faire des concerts, des prairies fleuries, des spectacles, les faire vivre grosso modo, car, c’est notre cœur de ville aussi »
Plusieurs grands défis sont à relever: comme avoir une cohérence entre les bâtiments érigés et la présence de la nature, les voiries et surtout l’incidence que va avoir ses travaux de transformation sur la vie des habitants et des commerçants.