Les chiffres concernant le coronavirus diminuent drastiquement depuis quelques jours si on les compare il y a de ça quelques semaines. Comme tous les hôpitaux du pays, on discute en coulisse d'une future reprise partielle. Les rendez-vous médicaux, les radios, les scanners, les opérations non-urgentes pourront à nouveau reprendre dans un futur plus ou moins proche.
Le Covid-19 a mobilisé un nombre important de membres du personnel pour s'occuper de ces malades. Du coup, toutes les pathologies non-covid ont été mises de côté. Il est maintenant temps de penser à les redémarrer afin qu'elles puissent cohabiter avec le traitement des patients atteints par le coronavirus.
"Jusqu'à présent, nous travaillions beaucoup sur l'urgence du Covd-19, non-Covid urgent et semi-urgent, confie Anne-Françoise Chapelle, médecin-chef adjoint du CHR d’Auvelais. Les médecins traitants commencent à s'inquiéter parce qu'ils ne pouvaient pas non plus rencontrer leurs patients, ni les examiner."
Les interventions urgentes continuent d'être assurées !
Le CHR du Val de Sambre a pu constater que la fréquentation des services qui ne sont pas liés au coronavirus est en baisse. Il travaille en ce moment à la réorganisation du parcours des patients lors de leur visite à l'hôpital et va baliser la reprise d'activités non-covid. "Quelque part, on se dit qu'il faudrait prioriser les patients même si on pourra être un peu plus à l'aise."
Une chose est certaine, les médecins s’aperçoivent que certains patients attendent trop longtemps et que, dans certains cas, il y en a qui n’ont pas été pris en charge suffisamment tôt, faute d’alerte.
Il ne faut pas attendre que ça s'aggrave
"Nous nous rendons compte, dans l'activité que nous avons dû maintenir qui est urgente pour les pathologies non-covid, que les gens arrivaient trop tard !"
Le redémarrage des activités non-covid va être programmée et est absolument nécessaire. Elle se fera petit à petit tous services confondus. Nous entrons donc dans une phase de transition qui démarrera dès le 11 mai.