À 89 ans, Querrino a dû subir une petite intervention chirurgicale et se retrouve à passer d'un hôpital à l'autre. Entre stress et découverte, il traverse une organisation fluide, mais minutée. Ceci dit, tout a été mis en œuvre pour une prise en charge optimale durant ce voyage hospitalier singulier
Du haut de ses 89 ans, Querrino a dû subir une petite intervention chirurgicale, mais il ne va pas passer son séjour dans un seul et même hôpital, mais plutôt dans deux hôpitaux différents. « Je suis stressé, confie-t-il, je n’ai jamais connu d’affaire comme ça ».
Dans les couloirs du service chirurgie, tout le monde est actif et c’est Fiorella qui est à la coordination. « L’équipe est complète comparé à un samedi traditionnel pour lequel l’équipe est réduite d’habitude. Chacun connait ses tâches et sa fonction », explique Fiorella, une des infirmières.
Même si on emmène un à un les patients vers le site des Viviers, on en profite également pour trier le matériel.
« Depuis quelques mois, on a des deadlines à respecter donc on trie ce qu’on veut garder ou pas. Mais ceci dit, on a la chance d’avoir beaucoup de matériel neuf ».
Dans le même temps, Querrino est pris en charge. Ici, c’est Patricia qui gère la sortie des patients.
« J’ai un listing et j’envoie un brancardier prendre en charge le patient désigné et ensuite, je donne le départ. Ça veut dire qu’il peut partir et que l’ambulance l’attend dans le sas. Tout est minuté », explique Patricia, une infirmière en place sur Saint-Joseph depuis l’an 2000.
Dans l’enceinte des Viviers, le personnel prend connaissance de son nouveau lieu de travail.
« Ce sont de nouveaux locaux, donc il faut apprivoiser les lieux, constate Vanessa Heremans, une infirmière en chef. Le personnel doit apprendre aussi la numérotation des chambres ».
De son côté, Querrino découvre et inaugure d’une certaine manière sa nouvelle chambre.
« C’est différent de l’autre hôpital, s’exclame-t-il. C’est tout nouveau, c’est bien fait, je n’ai rien à dire ». Même si l’endroit est plus agréable, il préfère malgré tout ne plus y revenir.
À l’instar de Querrino, les autres patients ont apprécié leur prise en charge et se souviendront encore longtemps de ce voyage entre les deux hôpitaux.